Le village du Verdon est décrit dans des archives du 18e siècle comme un endroit désert et inhospitalier. Son développement est lié à la présence d'une rade propice au mouillage des bateaux par mauvais temps et à l'installation d'une chapelle (1717-1723).
Un poste des Fermes du Roi, pour percevoir les droits de douane, y est aussi installé : il est indiqué sur la carte de Belleyme en 1774-1775. Il se trouvait à l'emplacement de ce qui deviendra l'hôtel-café de la Marine, transformé aujourd'hui en logements (rue de l'Ancien Hôtel de Ville).
Un plan terrier de la 2e moitié du 18e siècle indique quelques alignements de maisons à proximité de la chapelle et d'autres bâtiments disséminés dans les environs.
Le village se développe et se structure au cours de la 2e moitié du 19e siècle. A partir de 1875, Le Verdon qui dépendait de la commune de Soulac, devient une commune à part entière. C'est aussi à cette époque que l'activité ostréicole bénéficie à la population locale. Les constructions datent donc essentiellement de cette époque. La nouvelle église est construite à l'emplacement de l'ancienne chapelle et inaugurée en 1872. La mairie est installée non loin, avec l'école de garçons. Le cimetière qui jouxtait la chapelle est transféré à l'écart du bourg à l'ouest. Le chemin de fer atteint le Verdon en 1875 et la gare est construite au nord du village.
L'attrait des plages estuariennes et océaniennes ainsi que de la forêt donne lieu à une architecture de villégiature à la fin du 19e et dans la 1ère moitié du 20e siècle. L'installation du Port Autonome de Bordeaux entraîne la construction de nombreux logements pour les ouvriers dans les années 1930.
Sérieusement endommagé lors de la libération de la Poche du Médoc en avril 1945, le village est en partie reconstruit après guerre.
En 1979, la commune fait l'acquisition de l'hôtel du Parc, ancienne villa des Hirondelles : des travaux y sont réalisés pour installer la mairie, inaugurée en 1981.