Cette verrière anépigraphe, au contraire des vitraux du chœur, n'est pas mentionnée dans l'inventaire de 1906 et pourrait donc avoir été posée après cette date - l'inventaire, toutefois, ne paraît pas exhaustif. De ce fait, elle ne semble pas pouvoir être attribuée à Charles Champigneulle fils (1853-1905), auteur d'au moins une des verrières du chœur entre 1894 et 1900, et décédé dans l'année précédant l'inventaire. Le verrière de l'Annonciation signée par Champigneulle à l'église Saint-Augustin de Deauville (vers 1885) est d'un modèle différent (copié d'une estampe de Joseph Leudner d'après Johann von Schraudolph). La verrière de Pimbo présente en revanche plusieurs particularités techniques et iconographiques proches de la production du Bordelais Gustave-Pierre Dagrant : les nimbes dorés des personnages à motifs de "dents de loup" (qu'on retrouve à Miramont-Sensacq en 1887-1888, Saint-Vincent-de-Xaintes à Dax en 1893, Meschers-sur-Gironde en 1898, Saint-Yaguen en 1904 ou Bahus-Juzan en 1911) ; le fond de paysage en camaïeu bleuté (comme à Dax, à Montaut en 1889 ou Villenave en 1897) ; les rinceaux néo-romans sur fond rouge, etc.