Cette verrière - représentation assez précoce de la Vierge de Lourdes, dix ans après la reconnaissance officielle des apparitions - porte la signature de Gustave-Pierre Dagrand (1839-1915) et la date 1872, qui correspond à la période bayonnaise du verrier, plusieurs années avant son installation définitive à Bordeaux (et la modification orthographique apportée à son nom). Elle subsiste seule de la vitrerie originelle du collatéral sud, dont les trois autres verrières furent détruites lors d'un orage en août 1915. Il est possible qu'elles aient été aussi l'œuvre de Dagrand, dont le fonds d'atelier (Archives départementales de la Gironde) ne semble pas conserver de document relatif à la commande de Montsoué. Celle-ci intervint un an après celle des verrières du chœur et de la chapelle nord au Toulousain Louis-Victor Gesta, dont le travail ne donna peut-être pas satisfaction.
- inventaire topographique, patrimoine mobilier des Landes
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- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Saint-Sever
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Commune
Montsoué
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Lieu-dit
Boulin
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Emplacement dans l'édifice
collatéral sud (baie 6)
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Dénominationsverrière
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Titres
- Notre-Dame de Lourdes
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1872, porte la date
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Lieu d'exécutionCommune : Bayonne
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Auteur(s)
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Auteur :
Dagrant ou Dagrand Gustave-Pierrepeintre verrier signatureDagrant ou Dagrand Gustave-PierreCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Baie libre en plein cintre. Verre teinté dans la masse pour la bordure et les vêtements, verre peint pour les carnations, camaïeu de brun doré pour le fond derrière la figure, grisaille avec cages à mouches sur le champ de la verrière.
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Catégoriesvitrail
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Structures
- baie libre, en plein cintre
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Matériaux
- verre transparent, peint, polychrome, grisaille sur verre
- plomb, réseau
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Mesures
- h : 160
- la : 70
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Précision dimensions
Dimensions approximatives.
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Iconographies
- Immaculée Conception
- ornementation
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Précision représentations
La Vierge de Lourdes en pied dans la grotte, dans un médaillon oblong en amande se détachant sur un fond de grisaille à rinceaux, lui-même entouré d'un filet bleu ciel ; bordure rouge semée de roses avec leur tige feuillue, entre deux filets de perles jaunes.
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Inscriptions & marques
- signature, peint
- date, peint
- inscription concernant l'iconographie, peint
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Précision inscriptions
Signature et date (dans les angles inférieurs) : G.P. / DAGRAND // BAYONNE / 1872. Inscription concernant l'iconographie (au pied de la figure de la Vierge) : JE SUIS L’IMMACULÉE CONCEPTION.
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État de conservation
- grillage de protection
- oeuvre restaurée
- partie remplacée
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Précision état de conservation
Les deux panneaux inférieurs de la grisaille ont été remplacés (rinceaux et cages à mouches grossièrement tracés à la main), ainsi qu'une petite pièce triangulaire au bas du médaillon en amande : éléments sans doute refaits après les dégâts causés par la tempête d'août 1915, qui détruisit les trois autres verrières du collatéral.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Bibliographie
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SUAU Jean-Pierre (dir). Le vitrail dans les églises des Landes (1850-2010). Dax, Amis des églises anciennes des Landes, 2012, vol. I (Donateurs et créateurs).
p. 219
Église paroissiale Saint-Laurent de Boulin
Lieu-dit : Boulin
Peintre-verrier né à Bordeaux (51, chemin du Sablonnat) le 15 septembre 1839 et mort dans la même ville le 21 septembre 1915 ; fils de Jean Dagrant, plâtrier, et de Jeanne Sallette ; marié à Bordeaux, le 3 octobre 1863, à Jeanne-Eugénie Chartier, sœur de Jean-Georges Chartier, peintre-verrier. Il en eut sept enfants, dont trois peintres-verriers qui lui succédèrent, Maurice (1870-1951), Charles (1876-1938) et Victor (1879-1925), et une fille qui épousa Albert Borel, son principal collaborateur. Né Pierre-Gustave Dagrant, le verrier changea son nom en Gustave-Pierre Dagrand entre 1864 et 1889, avant de reprendre, par jugement du tribunal de première instance de Bordeaux du 19 juillet 1889, son nom d'origine avec la graphie Dagrant. D'abord actif à Bayonne (où ses parents possédaient une propriété), il y fonde un premier atelier en 1864, puis crée en 1873-1874 un second atelier à Bordeaux (7, cours Saint-Jean, actuel cours de la Marne), ville où il s'installe définitivement par la suite.