P. 304-306 : "Un homme jeune, instruit, entreprenant, tenace, de beaucoup supérieur, par ses aptitudes et son instruction, aux hommes qui jusqu'à l'heure avaient administré la commune, était entré au conseil municipal en 1834. Nos lecteurs ont nommé M. Marcellin Tartas, dont la carrière devait être si longue et si remplie. Docteur en médecine, il pénètre dans toutes les familles, connaît les lois de l'hygiène et s'impose, par ce fait, à Rion où l'hygiène est nulle, et dont le territoire, en particulier celui du Bourg, est malsain. Nommé maire par arrêté préfectoral du 2 novembre 1838, M. Tartas prend aussitôt possession et prête le serment accoutumé. [...] Déjà la nouveau maire avait ses idées fixes : assainir la commune et obtenir que la route de Tartas à Saint-Julien, passant par Rion, fût déclarée de grande communication. [...] M. Tartas a des rêves dominateurs pour Rion dont il veut faire un chef-lieu de canton. Il le déclare expressément dans la délibération du 5 septembre 1842."

P. 308 : "Des élections municipales eurent lieu le 12 juillet 1846. M. Tartas arrivait en tête avec 82 voix. L'homme était désigné qui devait, pendant un long règne municipal, aider à la transformation de Rion, et, pour ainsi dire, lui infuser un sang nouveau, grâce aux circonstances qui vinrent providentiellement jeter, dans nos Landes, les germes d'un bien-être et d'une prospérité que nos pères n'auraient jamais ni soupçonnés, ni osé espérer."

P. 311 : "Tout nouveau régime amène de nouvelles élections : les élections municipales se firent le 30 juillet [1848]. Le 1er octobre, MM. Tartas et Boré, nommés cette fois par le conseil municipal et non par le préfet, furent installés maire et adjoint."

P. 354 : [1888] "La carrière de M. Tartas était finie ; celle de M. Albert Poisson commençait, et, avec lui, surgissaient des temps nouveaux."

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