Le modèle de cette statue correspond au n° 174 du catalogue de la maison parisienne Raffl. L’œuvre originale, dite "de Madame Royer" (car inspirée d'un récit de cette visionnaire), fut offerte en avril 1876 par la maréchale de Mac Mahon à la basilique provisoire du Sacré-Cœur de Montmartre. Le modèle fut ensuite reproduit en série, parfois avec des variantes, par plusieurs fabricants statuaires, dont Peaucelle-Coquet (La Statue religieuse), successeur de Raffl. L'exemplaire de Gourbera (comme celui de Betbezer, réf. IM40003217), sur lequel aucune marque n'a été repérée, revient sans doute à Peaucelle-Coquet. La statue, inventoriée en 1906 sous le n° 4, fut revendiquée à cette occasion par Mme Ducamp, d'Œyreluy, dont le mari avait offert une statue identique à l'église de ce village (réf. IM40004010).
- inventaire topographique
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Maisonnave Jean-PhilippeMaisonnave Jean-PhilippeCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Dax nord
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Commune
Gourbera
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Emplacement dans l'édifice
choeur
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Dénominationsstatue, console
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Titres
- Sacré-Coeur
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Stade de création
- oeuvre de série
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Lieu d'exécutionÉdifice ou site : Ile-de-France, 75, Paris
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Auteur(s)
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Auteur :
Peaucelle-Coquetfabricant de statues (incertitude)Peaucelle-CoquetCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Raffl Joseph Ignace (Ignaz)fabricant de statues, auteur du modèleRaffl Joseph Ignace (Ignaz)
Joseph Ignace (né Ignaz) Raffl, né à Méran (Autriche) le 17 septembre 1828 et mort à Menton, dans sa villa des Roses, le 11 novembre 1895 (Journal des débats politiques et littéraires, 20 novembre 1895, p. 3 ; AM Menton, 3E28). Fabricant de statues d'origine autrichienne, installé à Paris en 1857, y fonde la Maison Raffl ou La Statue religieuse (rue Saint-Jacques, puis 64, rue Bonaparte vers 1870), reprise après sa mot par les associés Delin, Pacheu, Lecaron et Peaucelle, qui créent (vers 1907 ?) la maison La Statue religieuse.
Fils de Joseph Raffl (mort à Méran le 6 février 1849) et de Thérèse Neurohrer (morte à Méran le 12 juillet 1835), Raffl épousa à Paris XIVe, le 6 févier 1862, Marie Adélaïde, dite Adèle Frediani (Paris XIe, 12 juillet 1842 - Paris, 25 mars 1916), fille du sculpteur Jean Auguste Frediani (1807-1881) et d'Anne Louise Adélaïde Ollagnier (1814-1895) - le statuaire Jean-Dominique Malknecht (68 ans) fut le premier témoin du mariage (Archives de Paris, V4E 1706). Le couple eut trois enfants : Marie Augustine (1863), Paul Auguste (1864-1864) et Marie Ernestine (1867), Mme Charles Joseph Péchard.
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Auteur :
Socle rectangulaire à angles coupés, homogène avec la statue ; console d'applique moulée en un seul élément.
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Catégoriessculpture
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Structures
- revers sculpté
- intérieur partiellement creux
- d'applique
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Matériaux
- plâtre, moulé, peint, polychrome
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Précision dimensions
Statue : h = 131 ; la = 42.
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Iconographies
- Sacré-Coeur
- globe
- Les instruments de la Passion
- ange
- cartouche
- coquille
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Précision représentations
Le Sacré-Cœur, les bras étendus, debout sur le globe, écrasant le serpent, avec les instruments de la Passion à ses pieds. Décor de la console : ange à mi-corps tenant un cartouche frappé d'une étoile rayonnante et surmontant une coquille.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Fabricant de statues religieuses, successeur de Pacheu-Lecaron et Peaucelle, eux-mêmes successeurs d'Ignaz Raffl à la tête de la fabrique "La Statue religieuse" (maison Raffl). Adresse : 13, rue Pierre-Leroux à Paris.