Dossier d’œuvre objet IM40007524 | Réalisé par
  • inventaire topographique, patrimoine mobilier des Landes
Peintures décoratives du chœur, Église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur
Copyright
  • (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
  • (c) Archives Bordeaux Métropole

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Tartas ouest
  • Commune Saint-Yaguen
  • Emplacement dans l'édifice chœur

Ce décor, exécuté par le peintre et dessinateur bordelais Léon Millet (1851-1929) - après la fin de son association avec Jean-Louis Augier (1825-1893) -, est documenté par un dessin aquarellé, signé et daté 1899, retrouvé par Jean-Bernard Faivre dans le fonds d'atelier conservé aux Archives municipales de Bordeaux. Le registre de la paroisse, prolixe sur les travaux réalisés dans l'église jusqu'au départ du curé Louis Desbordes en 1884, est malheureusement dépourvu de toute mention de cette nature pour la période 1884-1919. On ignore par conséquent les circonstances dans lesquelles furent créées ces peintures ornementales. Une note au crayon sur le dessin de Millet donne toutefois une précision sur la date d'exécution : "commandé l'échafaudage pour le 9 août 1899".

A l'occasion de travaux de modernisation du décor intérieur sous le curé Jean Mauvoisin (pose de nouvelles verrières, achat d'un chemin de croix, etc.), elles furent recouvertes d'un enduit par le peintre Mouchel de Rion-des-Landes en 1965-1966. Des sondages effectués en 2014 par Rosalie Godin sur le mur et la voûte du sanctuaire ont révélé la présence sous-jacente du décor de 1899, apparemment intact. Les détails mis au jour à différents endroits sont conformes au projet conservé : il fut donc exécuté ne varietur, à l'unique exception du médaillon de la voûte, qui figure le monogramme christique IHS au lieu du monogramme de saint Jacques (patron de la paroisse) entre deux coquilles prévu initialement.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1899, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Millet Léon
      Millet Léon

      Entre 1877 et 1903, l’atelier Augier et Millet, spécialisé dans le décor des édifices religieux, produit un nombre important de projets pour les églises de Bordeaux et de la Gironde, ainsi que des Landes voisines. Les Archives municipales conservent près de 300 planches nées de la collaboration entre Jean-Louis Augier (1825-1893), peintre, décorateur et archéologue, et Léon Millet (1851-1929), dessinateur.

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      peintre, décorateur attribution par source

Le décor couvre les murs et la voûte en brique de la travée droite de chœur ainsi que le mur en hémicycle et le cul-de-four de l'abside. La technique employée est sans doute la peinture à l'huile sur enduit.

  • Catégories
    peinture murale
  • Matériaux
    • enduit, support peinture à l'huile
  • Précision dimensions

    Dimensions non prises.

  • Iconographies
    • ornementation, arcature, frise, étoile, croix, quadrillage, ruban plissé
  • Précision représentations

    Le décor couvre la partie supérieure des murs à partir de l'appui des fenêtres, situé à une hauteur de deux mètres (le registre inférieur était revêtu d'un lambris de demi-revêtement servant de dossier à des bancs de chœur). Ce registre supérieur est peint d'une arcature feinte à tympans cintrés (ornés de tiges fleuries et feuillues en arabesques), garnie de tentures rouges à quadrillage fleuronné. L'arcature est couronnée d'une corniche (en relief) ornée de dents de scie blanches sur fond rouge. Le pourtour des deux fenêtres est peint de rubans plissés gris et blancs sur fond brun ; l'allège, de rinceaux ; l'embrasure, de longues tiges feuillues issant de vases pansus. Des pilastres feints, prolongés en doubleaux sur la voûte et peints de rinceaux cordiformes ou ovales, marquent les divisions entre la travée droite de chœur, l'étroite travée des fenêtres et l'hémicycle de l'abside. La voûte en plein cintre de la travée droite est peinte d'un semis de fleurs quadrifoliées brun doré sur fond jaune pâle, au milieu duquel se détache un médaillon quadrilobé rouge et bleu frappé du monogramme christique IHS ; celle de la travée des fenêtres, d'un quadrillage pointé, avec croix pattées noires à l'intersection des lignes ; le cul-de-four de l'abside, d'un semis d'étoiles blanches et dorées sur fond bleu ciel.

  • État de conservation
    • oeuvre dissimulée
  • Précision état de conservation

    Les peintures ont été recouvertes d'un enduit en 1965-1966 (à l'exception du quadrilobe monogrammé IHS sur la voûte), le lambris d'une hauteur de deux mètres qui garnissait le registre inférieur a été supprimé et cet espace du mur recouvert de ciment. Le dégagement complet du décor peint, préconisé après les sondages effectués en 2014 par Rosalie Godin, n'était pas encore réalisé à la date de l'enquête (septembre 2018).

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler

Documents d'archives

  • Projet de peintures murales pour le sanctuaire de l'église de Saint-Yaguen, par Léon Millet, 1899.

    Archives Bordeaux Métropole : Bordeaux Fi Saint-Yaguen 1 recueil 62
  • Dossier sondages en recherches de décors peints, par Rosalie Godin (juillet 2014).

    Archives municipales, Saint-Yaguen
Date d'enquête 2018 ; Date(s) de rédaction 2019
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Édifice