Ces reliefs en pendant, datables de la seconde moitié du XVIIIe siècle, ont été redécouverts lors de l'enquête de 2021 (ils n'étaient pas conservés dans l'église en 1991, date d'un pré-inventaire). Ils proviennent certainement d'un lambris et devaient encadrer un maître-autel. Il ne semble pas, toutefois, qu'ils aient appartenu à l'ancien décor du chœur, essentiellement en stuc, de l'église collégiale - démantelé progressivement à partir des années 1970, jusqu'à sa suppression définitive lorsqu'on entreprit de retrouver sous cet habillage classique l'appareillage du chœur roman -, mais plutôt à un édifice cultuel annexe dont le souvenir s'est perdu. Quoi qu'il en soit, l'excellente facture de ces panneaux permet de juger de la qualité générale des aménagements ordonnés par les chanoines de Pimbo, peu avant la dissolution du chapitre et la sécularisation de l'église. Même si la ressemblance est assez générique, on peut comparer ces trophées liturgiques à certains décors produits par les célèbres ateliers de sculpture de Lescar, tels ceux de l'église de Maure (près de Montaner). Leur modèle, ou du moins leur inspiration, est sans doute à chercher dans les recueils d'ornements qui se multiplient dans la France "rocaille" des années 1730-1740, tels ceux de Meissonnier, Oppenord ou Huquier.
- inventaire topographique, patrimoine mobilier des Landes
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- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Geaune
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Commune
Pimbo
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Emplacement dans l'édifice
sacristie
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Dénominationsbas-relief
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Titres
- Lazaristes et infirmes ; Filles de la Charité et enfants
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 18e siècle
Les deux panneaux, en bois feuillu teinté faux chêne et ciré, de forme rectangulaire verticale, proviennent probablement d'un lambris et devaient encadrer le maître-autel sur les murs nord et sud du chœur de l'église. Ils sont constitués de cinq planches verticales assemblées à joints vifs, de largeurs inégales, maintenues par un cadre mouluré à cavet, de même matériau. Les bas-reliefs sont rapportés par collage ; certaines parties (par exemple la mitre et le calice du premier relief, l'ostensoir et le coussin du second, sont en haut relief ou en quasi-ronde-bosse). Aucune trace de polychromie n'a été relevée.
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Catégoriessculpture
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Structures
- rectangulaire vertical
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Matériaux
- bois feuillu, en plusieurs éléments décor en bas relief, décor rapporté, peint, faux bois, ciré
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Mesures
- h : 133 (hauteur totale avec le cadre)
- la : 99,5 (largeur totale avec le cadre)
- h : 116,5 (hauteur à l'ouverture du cadre)
- la : 83,5 (largeur à l'ouverture du cadre)
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Précision dimensions
Largeur des cinq planches : la = 21, 18, 15, 18, 21.
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Iconographies
- ornementation, trophée liturgique, tiare, mitre, croix papale, crosse, calice, encensoir, étole, livre, chandelier, rameau d'olivier, épi, raisin, palme, noeud, ruban plissé
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Précision représentations
Les deux panneaux présentent un trophée liturgique (épiscopal pour l'un, pontifical pour l'autre) suspendu à un large nœud de ruban plissé, lui-même "fixé" au panneau par un bouton conique. Le panneau à trophée épiscopal comporte : une mitre, un calice et un livre, liés par l'enroulement d'une étole et posés sur une crosse à volute feuillagée et une croix pastorale à trois traverses en sautoir, une hallebarde de suisse, un chandelier d'autel à broche et pied chantourné à volutes, le tout mêlé avec deux palmes et une branche de vigne à feuilles et grappes. Le panneau à trophée pontifical, de composition symétrique, comporte : une tiare papale posée sur un coussin à gland et un ostensoir-soleil à pied chantourné, entouré par les plis d'une étole, posés sur une crosse à crosseron crucifère et une croix papale en sautoir, un encensoir godronné en pendentif au bas de la composition, une palme, un rameau d'olivier et deux épis de blé.
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État de conservation
- bon état
- mauvaises conditions de conservation
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Précision état de conservation
Les panneaux sont déposés à même le sol sur un ciment humide. Leur état général est cependant bon, à l'exception de quelques petits manques ou cassures dans les reliefs, notamment sur celui du trophée pontifical : manquent deux feuilles au rameau d'olivier en bas à gauche, les extrémités de deux palmes à gauche au milieu et en bas.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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