Ostensoir exécuté par l'orfèvre parisien Joseph Philippe Adolphe Dejean (Marseille, 1808 - Paris, 1882), dont il porte le second poinçon, insculpé en 1846 après la fin de son association avec son beau-père Charles-Denis-Noël Martin. Comme l'indique une inscription gravée, l'objet fut offert en 1864 par les époux Raingo : Charles François Victor Raingo (Tournai, 14 avril 1801 - Paris, 11 mai 1884) et Louise Georgette Angélique Chevremont (Versailles, 2 mars 1812 - Paris, 27 décembre 1894). Victor Raingo, fabricant de bronzes à Paris, acheta cette même année 1864 au ministre des affaires étrangères Édouard Drouyn de Lhuys le château d'Amblainvilliers à Verrières-le-Buisson. Sa sœur, Élisa Agnès Henriette Josèphe Raingo (1807-1882), avait épousé vers 1831 le baron Raymond Joseph Optat de Cès-Caupenne (1809-1891), propriétaire du château de Caupenne, dont les parents sont inhumés dans le porche de l'église (réf. IM40005490). Sans doute l'ostensoir fut-il offert à la paroisse à l'occasion d'un séjour des époux Raingo chez leur beau-frère.
- inventaire topographique, patrimoine mobilier des Landes
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- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Mugron
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Commune
Caupenne
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Emplacement dans l'édifice
sacristie
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Dénominationsostensoir
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Numérotation artificielle2
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1864, porte la date
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Lieu d'exécutionCommune : Paris
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Auteur(s)
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Auteur :
Dejean Joseph Philippe AdolpheorfèvreDejean Joseph Philippe AdolpheCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
Raingo Charles François VictordonateurRaingo Charles François Victor
Fabricant de bronze à Paris, propriétaire à partir de 1864 du château d'Amblainvilliers à Verrières-le-Buisson. Né à Tournai (Belgique) le 14 avril 1801 et mort à Paris le 11 mai 1884 ; fils de Zacharie Nicolas Aimé Ringo et d'Augustine Victoire Josèphe Hotte Kiet ; marié à Versailles, le 22 janvier 1831, à Georgette Angélique Louise Chevremont (Versailles, 2 mars 1812 - Paris, 24 décembre 1894), fille de François Nicolas Chevremont et de Jeanne Louise Meunier, dont il eut une fille : Émilie Jeanne Berthe (Paris, 23 novembre 1847 - ?), mariée en 1865 à Félix Paul Desprez, directeur d'une compagnie d'assurances parisienne. Source : Geneanet.
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Personnalité :
Raingo Louise Georgette AngéliquedonateurRaingo Louise Georgette Angélique
Georgette Angélique Louise Chevremont, née le 2 mars 1812 à Versailles et morte à Paris le 24 décembre 1894 (inhumée à Versaille le 27 suivant), fille de François Nicolas Chevremont (1771-1839) et de Jeanne Louise Meunier (1791-1830), épousa à Versailles, le 22 janvier 1831, Charles Victor François Raingo (Tournai, Belgique, 14 avril 1801 - Paris, 11 mai 1884), fabricant de bronzes à Paris, dont elle eut une fille : Émilie Jeanne Berthe (Paris, 23 novembre 1847 - ?), mariée en 1865 à Félix Paul Desprez, directeur d'une compagnie d'assurances parisienne. Source : Geneanet.
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Auteur :
Style néo-Renaissance. Base rectangulaire pyramidale au profil en doucine renversée et cavet renversé, tige en balustre ; Agneau sur la face du pied fondu et rivé, triangle trinitaire du revers estampé. Lunule en argent doré et verre taillé.
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Catégoriesorfèvrerie
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Structures
- plan, rectangulaire
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Matériaux
- argent, repoussé, estampage, ciselé, fondu, doré
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Mesures
- h : 70,5
- la : 38,5 (largeur de la gloire)
- la : 20 (largeur de la base)
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Iconographies
- Agneau mystique, Triangle trinitaire, La Croix
- ornementation, angelot, roseau, feuille d'acanthe, cuir découpé, jonc, grappe, vigne, épi, rayons lumineux
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Précision représentations
Agneau mystique rapporté sur la face de la base, triangle trinitaire au revers, pieds ornés d'un angelot entre des roseaux, cartouches à cuirs découpés entre des feuilles d'acanthe, deux joncs rubanés ; médaillons ovale à cuirs avec têtes du Christ (face) et de la Vierge (revers), deux angelots en haut relief, grappes de raisin, cep de vigne et feuilles d'acanthe sur la tige ; rayons, angelots jumelés, pampres, gerbe d'épis de blé et croix fleuronnée sur la gloire, perles autour de la lunette.
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Inscriptions & marques
- poinçon de fabricant
- garantie gros ouvrages 1er titre Paris 1838-1973
- inscription concernant le donateur, gravé
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Précision inscriptions
Poinçons sur la base, un rayon de la gloire et la lunule. Poinçon de fabricant : DEJEAN, une ancre, une étoile (losange vertical). Inscription concernant le donateur (gravée sur la base, au revers) : Offert à l'Eglise de Caupenne / par Mr et Mme Victor Raingo 1864.
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Précision état de conservation
Seule la lunule est conservée dans l'église en 2014.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Documents d'archives
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Registre des délibérations de la fabrique de Caupenne (1834-1906).
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Inventaire des biens dépendant de la fabrique, 5 mars 1906.
Orfèvre parisien, né à Marseille le 7 avril 1808 (AD Bouches-du-Rhône, 201 E 2559, naissances, avril 1808, registre 2, acte 413) et mort à Paris 20e le 22 décembre 1882 (inhumé le 24 au cimetière du Montparnasse). Fils naturel de Ponce Dejean, "maître de langue", et d'Hélène Michaeli ou Michalis, "non mariés". Il épousa en premières noces, le 17 mars 1831 à la mairie de Paris 11e et à la cathédrale Notre-Dame, Héloïse Marguerite Martin (Paris 10e, 9 octobre 1809 - Paris, 22 novembre 1859), fille de l'orfèvre Charles Denis Noël Martin (1787-1849) et de Thérèse Victoire Dumarest, dont il eut deux filles : Victoire Marie Émilie (1840), Mme Alfred Rivet puis (en 1869) Mme Pierre Balvay, et Augustine Marie Cécile (1842), en 1863 Mme Pierre Paul Leclerc. Il se remaria à Paris 6e, le 26 octobre 1875, avec Louise Pauline Baudinet (Payré [aujourd'hui Valence-en-Poitou], Vienne, 9 septembre 1831 - 71, rue de la Voûte à Paris 12e, 6 avril 1892, inhumée le 8 au cimetière du Montparnasse), fille de Pierre Baudinet et de Julie Pauline Audouard.
Dejean fut l'associé de son beau-père Charles Denis Noël Martin entre 1837 et 1846 (poinçon commun insculpé le 23 novembre 1837, biffé le 2 septembre 1846), puis travailla seul au 20 rue du Cloître-Notre-Dame de 1846 à 1865 (insculpe un premier poinçon à son seul nom le 4 septembre 1846, puis un second en 1861, biffé le 25 janvier 1865). En 1875, domicilié au 16, rue de la Monnaie, "Joseph Philippe Adolphe Dejean" est directeur-gérant de la société "A. Dejean et Cie, dite la Mutualité", œuvrant dans "la vidange et les engrais", entreprise mise en faillite par un jugement du tribunal de commerce de la Seine du 16 juin 1875 (Le Bien public : journal politique quotidien, 20 juin 1875, p. 4). S'il s'agit bien de l'ancien orfèvre, rien n'indique la raison d'un tel changement d'activité. Trois mois plus tard, au moment de son second mariage (28 octobre), il est dit "rentier" et demeurant au 48, rue Dauphine. A son décès, le 22 décembre 1882 au 311, rue de la Mare (20e arrondissement), il est qualifié de "polisseur, âgé de soixante-quatorze ans, né à Marseille, veuf en premières noces de Marguerite Héloïse Martin et époux en secondes noces de Louise Pauline Baudinet". Sources : Archives de Paris.