La lunule porte le poinçon (en usage de 1889 à 1927) des orfèvres lyonnais Louis et Pierre Gille. L'ostensoir en laiton, dépourvu de toute marque, est toutefois très proche de plusieurs objets en argent au poinçon des frères Gilles.
- inventaire topographique
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- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Montfort-en-Chalosse
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Commune
Saint-Geours-d'Auribat
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Emplacement dans l'édifice
sacristie
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Dénominationsostensoir
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Numérotation artificielle1
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Période(s)
- Principale : limite 19e siècle 20e siècle
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Lieu d'exécutionÉdifice ou site : Rhône-Alpes, 69, Lyon
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Auteur(s)
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Auteur :
Gille Louis et PierreorfèvreGille Louis et PierreCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Ostensoir de style néoroman en laiton argenté. Base circulaire à ressaut portée par trois pieds feuillagés, tige tubulaire, nœud torique, gloire à lunette circulaire entourée d'un décor découpé et estampé en laiton ; seule la lunule est en argent doré. Avec boîte d'ostensoir en bois fruitier.
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Catégoriesorfèvrerie
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Structures
- plan, circulaire
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Matériaux
- laiton, repoussé, estampage, argenté
- argent, doré
- verre transparent, incolore
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Mesures
- h : 64
- la : 33
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Iconographies
- ornementation, ornement à forme végétale, rayons lumineux, croix, pomme de pin
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Précision représentations
Feuilles lancéolées et feuilles polylobées sur la base, fleurons dans des compartiments trilobés sur le pourtour de la lunette, rayons flammés alternant avec des rayons droits perlés sur la gloire ; cabochons fleuronnés et feuilles de vigne sur le nœud ; anneau de faux brillants autour de la lunette ; croix fleuronnée et nimbée à motifs de pommes de pin au sommet de la gloire.
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Inscriptions & marques
- garantie gros ouvrages 2e titre départements 1838-1973
- poinçon de fabricant
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Précision inscriptions
Poinçons sur la lunule. Garantie : différent de Lyon. Poinçon de fabricant : L G, une étoile (losange horizontal).
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Orfèvres et fabricants de bronze à Lyon (47, cours du Midi, 37, quai Claude-Bernard [en 1889], puis 6, avenue Leclerc) ; poinçon insculpé en 1889, biffé en 1927. Louis Gille, né à Lyon le 24 mars 1851 et mort dans la même ville le 13 juin 1925, fondateur de la société Louis Gille et Cie ; fils de Pierre Gille, charpentier de marine à Paris puis à Cahors, et de Marguerite Dumas (mariés à Lyon le 15 juin 1850) ; marié en premières noces à Lyon, le 21 novembre 1872, à Marie Cécile Faure (1855-?), divorcé le 16 juillet 1885, puis marié en secondes noces, le 21 novembre 1888 à Lyon, avec Elisabeth Meau. Son frère Pierre Gille, "bronzier", né à Lyon le 13 novembre 1859 et mort dans le 3e arrondissement de Lyon le 12 juillet 1908, époux de Marie Raclet, fut le père de Louis Jean-Baptiste Antoine Gille (1891-1953), "bronzier" puis employé (gendre du peintre décorateur, portraitiste et paysagiste lyonnais Claudius Barriot), d'Antoine, de Joseph Elie Gille (1892-?), orfèvre puis garagiste, et de Louise Rose (1890-1974), épouse de Jules Claudius Barriot (fils de Claudius Barriot). Les trois fils de Louis, successeurs de leur père, s'associèrent quelques années (poinçon insculpé le 27 janvier 1927 et biffé en 1933), avant une scission : Louis fils travailla alors seul comme orfèvre, ses deux frères se spécialisant dans la fabrique de bronzes sous la raison sociale "Gille & Cie". Source : Geneanet.