La minoterie est créée en 1922 par la famille Sicot pour succéder à un établissement situé allée du Mail à La Rochelle, puis reprise en 1925 par la Société Balbon et Morgat. En 1926, 100 q de blé sont écrasés par jour. Suite à un incendie, les bâtiments sont partiellement reconstruits et agrandis en 1937. Jusqu'en 1945, la minoterie est entraînée par un moteur à gaz pauvre, remplacé alors par un moteur électrique. En 1964, le groupe Agrinieul rachète cette entreprise qui devient la Minoterie rochelaise UCPA. Une cellule à farine entièrement métallique est édifiée vers 1990. Actuellement, la minoterie fonctionne 16 h par jour avec une production de 18 q par heure. Chaque jour, 800 kg de son et de refus sont transformés en granulés pour l'alimentation animale. Les sept machines à broyer doubles, de marque Buhler (Suisse), datent de 1937. Le plansichter Schneider Jaquet et Cie est de 1985. Des chaînes à godets effectuent la distribution du blé et de la mouture, en parallèle avec un système pneumatique. 3 à 4 personnes y travaillent.
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Charente-Maritime - Rochelle (La)
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Commune
La Rochelle
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Adresse
25 rue Emile-Couneau
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Cadastre
1995
DP
299
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Dénominationsminoterie
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Appellationsminoterie Balbon Morgat, puis Minoterie rochelaise UCPA
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, bureau, logement patronal, magasin industriel
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Principale : 2e quart 20e siècle
- Principale : 4e quart 20e siècle
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Dates
- 1922, daté par travaux historiques, daté par tradition orale
- 1937, daté par travaux historiques
L'atelier de fabrication est en moellon enduit, à quatre étages carrés et comble à surcroît, couvert d'un toit en tuile mécanique. L'atelier de préparation du blé à quatre étages carrés est couvert d'un toit en tuile mécanique. L'atelier d'ensachage du son à deux étages carrés et comble à surcroît est couvert d'un toit en appentis en tuile mécanique. Les premier et deuxième logement patronal à un étage carré sont couverts d'un toit en tuile mécanique. Le bureau, en rez-de-chaussée, est doté d'un toit en appentis en tuile mécanique. L'atelier d'ensachage et le magasin sont en parpaing de béton, en rez-de-chaussée, couverts d'un toit en tuile creuse pour le premier et en ciment amiante pour le second. La cellule à farine est en pan de métal et métal.
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Murs
- calcaire moellon enduit
- béton parpaing de béton
- métal pan de métal
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Toitstuile mécanique, tuile creuse, ciment amiante en couverture
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Étages4 étages carrés, comble à surcroît
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Couvrements
- charpente en bois apparente
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
- appentis
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Énergies
- énergie thermique produite sur place
- énergie électrique achetée
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Statut de la propriétépropriété privée
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Éléments remarquablesmachine de production
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Plan de situation d'après le plan cadastral de 1995, section DP, au 1/1000.
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Plan schématique de la minoterie avec la répartition des différentes salles.
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Plan schématique des différents niveaux.
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Vue générale prise du nord ouest.
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Vue générale prise du sud est.
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Rez de chaussée de l'atelier de fabrication : les appareils à cylindres.
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Premier étage de l'atelier de fabrication : système d'alimentation pneumatique des machines à cylindres.
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Deuxième étage de l'atelier de fabrication : vue du filtre de sûreté dans lequel la farine est entraînée par une vis sans fin.
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Photographe.