AD Gironde, 2 O 3267
-1844 : travaux exécutés à la fontaine des Clauzet, à Faverie, maçon à Beychevelle .
AC Saint-Julien-Beychevelle, Registre délibérations du conseil municipal 1844-1848.
-27 juin 1845 : restauration de la fontaine des Clauzets.
-Avis adjudication au rabais, 22 mars 1846 : sieur Bernard (?) architecte, directeur des travaux ; travaux pour construction d´un lavoir public au chef-lieu de la commune.
-8 avril 1846 : envoi au préfet du PV d´adjudication du lavoir public à construire au bourg chef-lieu de ma commune.
-15 février 1863 : un membre du conseil fait observer qu´il est absolument nécessaire d´établir un lavoir public à Beychevelle dans l´endroit le plus convenable (un lavoir y existe déjà mais n´est pas suffisant).
-12 août 1866 : lavoir de Beychevelle, recherche dans le quartier de Beychevelle du lieu le plus convenable à la construction d´un lavoir public que réclament impérativement les besoins du village ; choix d´un terrain en nature de jardin, situé au Brassat appartenant partie aux époux Lagarde Jean aîné tonnelier et partie à le veuve Martin, représentée par les époux Lagarde André son gendre, également tonnelier.
-30 octobre 1870 : la pompe du puits communal construit devant la mairie, que le conseil l´a autorisé à acheter, est établie depuis quelques jours ; plaintes à cause de l´eau peu abondante que donnerait la pompe et des difficultés de la faire fonctionner.
Demande d´intervention du pompiste.
-14 novembre 1869 : construction du puits de l´école communale de garçons. Réception des travaux le 9 janvier 1870 (entrepreneur : sieur Robert) : 28, 55 m de profondeur.
Achat d´une pompe à eau pour le puits (10 février 1870).
AC Saint-Julien-Beychevelle, Registre délibérations du conseil municipal 1870-1883.
-12 juillet 1871 : achat d´une pompe pour le puits communal situé devant la mairie ; prévue le long du mur de la mairie pour ne pas gêner la circulation.
-16 mai 1872 : mauvais état du chemin vicinal dit de Teynac : conduit au lavoir public de Beychevelle.
-14 novembre 1872 : PV de réception des travaux d´installation de la pompe établie au puits communal situé devant la mairie : pompier = sieur Griffon.
-14 mai 1882 : différents travaux : puits d´Hortevie, lavoir de Saint-Julien, P. Léglise, entrepreneur de travaux.
-13 avril 1882 : établissement d´un béton autour du lavoir de Saint-Julien ; demande qu´un travail semblable soit fait au lavoir de Beychevelle.
-3 juin 1883 : abonnement pour l´entretien de cinq pompes de la commune : M. Rodier, fabricant de pompes à Pauillac.
-7 novembre 1883 : le conseil remercie M. Johnston de vouloir bien permettre que le trop plein de sa fontaine soit envoyé dans le lavoir de Beychevelle. Il reconnaît que cette source est la propriété exclusive de M. Johnston, que la commune ne jouit d´une partie de cette source qu´à titre gracieux (...).
AC Saint-Julien-Beychevelle, Registre délibérations du conseil municipal 1884-1885.
-27 juillet 1887 : lavoir de Beychevelle, plan de M. Albert, agent voyer cantonal : approuvé. La canalisation devra passer sur le terrain communal.
-20 août 1887 : M. le Maire annonce que M. le comte de Ravez par lettre du 16 août 1887 autorise la commune à laisser installer, dans son puits de Labeyrie, un tuyau destiné à amener de l´eau dans le lavoir public de Beychevelle.
-23 février 1888 : forage d´un puits à Beychevelle.
M. le Président met sous les yeux du conseil une lettre de M. Billiot au sujet du puits artésien que le conseil voudrait faire forer pour alimenter le lavoir de Beychevelle considérant que le lavoir de Beychevelle manque complètement d´eau pendant l´été, qu´il est urgent de trouver un mode pour l´alimenter.
-9 août 1888 : profondeur du puits artésien : 110m : à cette date, seulement 65m sont creusés.
M. Bellan, entrepreneur ; M. Billiot, forage.
-3 janvier 1889 : puits creusé à 130m de profondeur mais pas d´eau jaillissante.
-10 février 1890 : puits artésien qui a atteint une profondeur de 170m ; on a rencontré entre 110 et 130 m la nappe d´eau artésienne qui fournit de l´eau jaillissante chez M. Johnston mais que l´orifice du puits de Beychevelle étant 5m plus haut que Beaucaillou le niveau de l´eau s´est maintenu à 3m au-dessus du sol. Il est probable que cette nappe d´eau se jette dans la Gironde entre Blaye et Pauillac.
A 162 m, on a rencontré une 2ème nappe qui a élevé le niveau à 2m65. Ainsi, ces 2 nappes qui ont donné de très beaux résultats à Lamarque, Soussans, Margaux, etc, donnant par jour plus de 20 millions de litres, viennent se perdre dans le fleuve à Saint-Julien et ne peuvent jaillir dans le puits de Beychevelle.
Dans ces conditions, il faudrait aller beaucoup plus profond pour avoir une chance de rencontrer une nappe jaillissante mais sans avoir aucune donnée pour savoir s´il y aurait réussite.
Arrêt des travaux par M. Billiot.
-10 avril 1890 : installation du moteur à vent pour le puits de Beychevelle : plan et devis de M. L´ingénieur.
-25 septembre 1890 : établissement de la maçonnerie destinée à supporter une éolienne (machine dite Eurreka) et construction d´un bassin d´alimentation. PV d´adjudication : M. Merlet 11 novembre 1890.
-17 mai 1894 : lavoir de Saint-Julien, étude pour voir le moyen d´amener l´eau du ruisseau de Reignac au lavoir de Saint-Julien.
-16 août 1894 : décision de cimenter le lavoir de Beychevelle.
AC Saint-Julien-Beychevelle : Registre délibérations du conseil municipal 1927-1942.
-15 octobre 1927 : puits situé au fond de l´impasse entre les propriétés Gadat et Audoire dans le quartier du Vieil Ormeau du bourg de Saint-Julien : décision d´installer une pompe communale permettant d´alimenter le quartier en eau potable.
-10 juillet 1932 : creusement d´un puits communal, place des Arriveaux, en remplacement de la pompe déjà existante.
Conservatrice du patrimoine au sein du service du patrimoine et de l'Inventaire.