La réfection complète du décor intérieur de l'église Saint-Jacques au XVIIIe siècle n'a rien laissé subsister de l'aménagement antérieur de l'édifice, déjà mis à mal pendant les guerres de Religion. Seules deux statues en bois doré des saints Pierre et Paul, remployées dans le chœur actuel, paraissent provenir d'un retable (non documenté) de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle. La grande campagne de décoration des années 1769-1775, voulue et financée par le curé Guy-Thomas Planter (1728-1793), issu d'une riche famille de notables, a entièrement renouvelé l'aspect du sanctuaire et des chapelles latérales : les frères Mazzetti, sculpteurs avignonnais d'origine tessinoise, réalisent alors un remarquable décor de stucs dans la lignée du rococo piémontais et alémanique, destiné à enchâsser trois nouveaux autels de marbres polychromes, respectivement dédiés à saint Jacques (avec tableau d'autel copié d'après la célèbre statue de Rusconi à Saint-Jean de Latran), à la Vierge et à saint Michel. Cet ensemble, qui n'a subi que des réfections mineures depuis sa création (notamment par le stucateur saint-severin François Périni en 1837), est complété, sans doute à l'époque même du curé Planter, par d'autres éléments d'un style voisin : lambris et stalles du chœur, chaire à prêcher, lambris et meubles de la sacristie, lutrin en fer forgé, etc. Préservé à la Révolution, il est encore enrichi dans les décennies qui suivent le rétablissement du culte : grand Christ "de chaire" par le sculpteur Faure en 1819, nouveaux fonts baptismaux vers 1825 (date de l'aménagement de la chapelle baptismale), clôture de chœur... Le dernier ajout d'importance est celui des verrières, posées par le Bayonnais G.-P. Dagrand en 1867, à l'occasion d'un repercement complet des baies de l'église. La sacristie, aménagée en "trésor" à occasion d'une restauration en 1986-1987, renferme de nombreuses pièces d'orfèvrerie des XIXe et XXe siècles, fournies par des orfèvres parisiens (Poussielgue-Rusand, A. Jolivet, M. Thierry, E. Lethimonnier, Jamain et Chevron, H. Chevron) et lyonnais (J. Convert, J.-M. Pernolet, Berger et Nesme, L. et P. Gille), ainsi qu'un vestiaire complet d'ornements liturgiques de qualité (dont de probables productions lyonnaises du milieu du XIXe siècle). A son départ de la paroisse, l'abbé Jean Cassaigne (1920-2011) a en outre offert plusieurs objets de valeur, parmi lesquels une aube du XVIIIe siècle ayant appartenu, selon la tradition de sa famille, à l'archevêque de Paris Christophe de Beaumont.
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Mugron
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Parties constituantes non étudiéesplaque commémorative, autel, confessionnal, bénitier, bénitier d'applique, prie-Dieu, chandelier d'autel, croix d'autel, pupitre-thabor, boîte à hosties, burettes, bassin à burettes, patène, ostensoir, ampoule aux saintes huiles, coquille de baptême, réserve à eau baptismale, encensoir, navette à encens, plat à quêter, boîte de calice, bannière de procession, croix de procession, ombrellino de procession, baiser de paix, décoration civile et militaire, drap mortuaire, pale, garniture de dais de procession, ornement, étole, bourse de corporal, soutane, voile huméral, statue, santon, livre, harmonium
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Auteur(s)
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Auteur :
Demarquet frèresorfèvreDemarquet frèresCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Diharcemarchand signatureDiharce
Maison Diharce, marchand d'ornements religieux, fondée à Bayonne en 1804 ou 1824 (les deux dates se retrouvent indifféremment sur des étiquettes). Elle était dirigée vers 1900 par Camille Diharce.
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Auteur :
Douillier Jean-Nicolas-Alexandreimprimeur-éditeur signatureDouillier Jean-Nicolas-Alexandre
Alexandre (prénom usuel) Douillier, éditeur à Dijon dans la première moitié du XIXe siècle.
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Auteur :
Mame Alfred et filsimprimeur-éditeur signatureMame Alfred et fils
Maison d'édition à Tours (voir Mame Alfred).
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Auteur :
Cazalis Édouardmenuisier attribution par sourceCazalis Édouard
Bertrand Édouard (prénom usuel) Cazalis, menuisier, ébéniste et sculpteur ; né à Poyanne (canton de Montfort-en-Chalosse) le 26 janvier 1866, fils de Bertin Cazalis et de Jeanne Dudès ; époux en premières noces de Marie Eugénie Sage, et en secondes noces de Jeanne Clotilde Dupéré. Installé à Mugron (maison Chevrier), il y mourut le 16 décembre 1922 dans sa cinquante-septième année.
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Auteur :
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Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 (face côté église).
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Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 (revers côté rue).
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Confessionnal (en 1992).
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Confessionnal de sacristie et harmonium (en 1992).
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Bénitier (en 1992).
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Bénitier en faïence (de Samadet ou d'Auvillar ?).
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Ensemble d'objets en 1992 : boîte à hosties, burettes et plateau, croix d'autel, ostensoir.
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Ensemble d'objets en 1992 : calice et patène (étudiés), encensoir, navette à encens et coquille de baptême (non étudiés).
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Ensemble d'objets en 1992 : calice, ciboire et patène (étudiés), missel romain (étudié), icône (non étudié).
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Trois ampoules aux saintes huiles avec leur coffret.
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Bannière de procession de la Vierge.
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Garniture de dais de procession : une pente (Agneau msytque).
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Garniture de dais de procession : une pente (Triangle trinitaire).
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Ornement rouge (non étudié, à droite) en 1992.
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Ornement violet (non étudié, à droite) en 1992.
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Ornement vert (non étudié, à droite) en 1992.
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Deux voiles huméraux (non étudiés, à droite), en 1992.
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Psautier romain : détail de la reliure.
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Missel parisien : détail de la page de titre.
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Fabrique d'orfèvrerie à Paris (poinçon insculpé en 1890, biffé en 1939). Elle était dirigée par Félix Louis Demarquet (Maurecourt, Yvelines, 31 mai 1868 - Le Neufbourg, Manche, 1939) et par son frère et associé Paul Hippolyte (Maurecourt, 25 mars 1871 - L'Isle-Adam, Val-d'Oise, 15 novembre 1957), tous deux fils d'Arthur Demarquet et de Marie-Brigitte Fouque (source : Geneanet).