• inventaire topographique, Estuaire de la Gironde
Hameau des Lurzines
Copyright
  • (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
  • (c) Conseil départemental de la Gironde

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Estuaire de la Gironde (rive droite)
  • Commune Prignac-et-Marcamps
  • Lieu-dit les Lurzines
  • Cadastre 1819 A 329-355  ; 2015 C1
  • Précisions anciennement commune de Prignac ; anciennement commune de Prignac-et-Cazelle

L'occupation humaine est attestée dès l'époque gallo-romaine comme le suggèrent quelques découvertes archéologiques près de l'emplacement de l'ancienne chapelle.

Le prieuré bénédictin de l'abbaye de Masdion (Charente-Maritime) est attesté au 13e siècle (1281). Sa fondation semble remonter à la seconde moitié du 12e siècle.

Dans la seconde moitié du 18e siècle, la carte de Belleyme mentionne le prieuré des Lurzines. Plusieurs bâtiments recensés semblent dater de cette période.

Sur le plan cadastral de 1819, le hameau est constitué de quelques maisons bâties au sud de l'ancienne chapelle. Celle-ci (parcelle 336) est signalée comme "maison en ruine" et appartient à Jean Castanet de Plumet. Jeanne Dalbert, Arnaud Giraud de Bordeaux et M. Lachassagne sont également mentionnés comme propriétaires dans le hameau.

Les augmentations et diminutions du cadastre indiquent des modifications sur les parcelles 331 et 332 pour le compte de Pierre Levraud :

- parcelle n°332 : construction d'une maison en 1874 et conversion d'une maison en bâtiment rural en 1875, pour Pierre Levraud.

- parcelle n°331 : augmentation de construction d'une maison en 1875 pour Pierre Levraud.

Les éditions successives de l'ouvrage Bordeaux et ses vins mentionnent "Aux Lurzines" la production de vins de Levreaud jeune qui s'élève en 1881 à 18 tonneaux. En 1886, M. Renard est signalé comme producteur, puis en 1908, Audureau et Maillet. Ce dernier est le seul propriétaire mentionné dans l'édition de 1929, produisant 15 tonneaux de vin rouge et 4 de blanc. Enfin en 1949, Jean Jean est encore en activité aux Lurzines.

Au mois de mai 1901, le hameau a été le théâtre du double meurtre des époux Renard qui a alimenté la presse pendant de nombreux mois. Une carte postale porte une inscription manuscrite qui indique précisément le lieu du crime, à côté de la chapelle des Lurzines.

Au cours de la 2e moitié du 20e siècle, le hameau s'étend vers le nord-ouest.

  • Période(s)
    • Principale : Gallo-romain
    • Principale : 12e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Principale : 2e moitié 20e siècle

Le hameau comprend quelques maisons au sud des ruines de la chapelle et un lotissement au nord-ouest.

Les maisons situées au sud des ruines de la chapelle sont principalement bâties en moellon, sur un étage carré avec la façade aménagée sur le mur gouttereau et sont accompagnées de dépendances viticoles attenantes.

Plusieurs cuviers sont repérables à leur baie de décharge cintrée permettant de réceptionner la vendange.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Statut de la propriété
    propriété privée
    propriété publique

Documents d'archives

  • Matrices cadastrales de Prignac-et-Marcamps, 1853 - 1914.

    Archives départementales de la Gironde, Bordeaux : NC

Bibliographie

  • COCKS Charles, FERET Edouard. Bordeaux et ses vins classés par ordre de mérite. Bordeaux : Féret, 1881 (4e édition).

    p. 453
  • SION Hubert. Carte archéologique de la Gaule, Gironde. Paris : Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1994.

    p. 113

Périodiques

  • La Petite Gironde. Journal républicain quotidien.

    [en ligne sur le site retronews]

    20 mai 1901, p. 3

Documents figurés

  • Carte de Belleyme, planche n°20, levée entre 1762-1778.

  • Plan cadastral de Prignac-et-Marcamps, 1819.

    Archives départementales de la Gironde, Bordeaux : 3 P 339
Date d'enquête 2015 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Conseil départemental de la Gironde
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel