L'occupation humaine est attestée dès l'époque gallo-romaine comme le suggèrent quelques découvertes archéologiques près de l'emplacement de l'ancienne chapelle.
Le prieuré bénédictin de l'abbaye de Masdion (Charente-Maritime) est attesté au 13e siècle (1281). Sa fondation semble remonter à la seconde moitié du 12e siècle.
Dans la seconde moitié du 18e siècle, la carte de Belleyme mentionne le prieuré des Lurzines. Plusieurs bâtiments recensés semblent dater de cette période.
Sur le plan cadastral de 1819, le hameau est constitué de quelques maisons bâties au sud de l'ancienne chapelle. Celle-ci (parcelle 336) est signalée comme "maison en ruine" et appartient à Jean Castanet de Plumet. Jeanne Dalbert, Arnaud Giraud de Bordeaux et M. Lachassagne sont également mentionnés comme propriétaires dans le hameau.
Les augmentations et diminutions du cadastre indiquent des modifications sur les parcelles 331 et 332 pour le compte de Pierre Levraud :
- parcelle n°332 : construction d'une maison en 1874 et conversion d'une maison en bâtiment rural en 1875, pour Pierre Levraud.
- parcelle n°331 : augmentation de construction d'une maison en 1875 pour Pierre Levraud.
Les éditions successives de l'ouvrage Bordeaux et ses vins mentionnent "Aux Lurzines" la production de vins de Levreaud jeune qui s'élève en 1881 à 18 tonneaux. En 1886, M. Renard est signalé comme producteur, puis en 1908, Audureau et Maillet. Ce dernier est le seul propriétaire mentionné dans l'édition de 1929, produisant 15 tonneaux de vin rouge et 4 de blanc. Enfin en 1949, Jean Jean est encore en activité aux Lurzines.
Au mois de mai 1901, le hameau a été le théâtre du double meurtre des époux Renard qui a alimenté la presse pendant de nombreux mois. Une carte postale porte une inscription manuscrite qui indique précisément le lieu du crime, à côté de la chapelle des Lurzines.
Au cours de la 2e moitié du 20e siècle, le hameau s'étend vers le nord-ouest.