D'après l'abbé Baurein, la paroisse de Saint-Estèphe "dépend de la Juridiction de Lesparre ; néanmoins le Chapitre de Saint-André de Bordeaux a la haute Justice dans le Village de Saint-Corbian, et le Seigneur du Breuil dans ceux de Blanquet et de Leyssac".
Le hameau est indiqué sur la carte de Belleyme, vers 1767, avec un bâti réparti le long des chemins qui convergent dans ce secteur.
Sur le plan cadastral de 1825, on repère trois importantes propriétés correspondant au Château de la Commanderie, au Château La Haye et au Château Clauzet. Elles sont accompagnées de petites parcelles bâties, probablement des logements d'ouvriers. L'ensemble forme la partie sud du hameau structurée par deux chemins principaux et quelques ruelles secondaires. La route amorce un net virage et s'oriente au nord. Les habitations se répartissent de part et d'autre de cet axe, et en retrait d'une place. On note de nombreuses parcelles en lanières qui témoignent d'une petite propriété viticole, mais également des parcelles plus vastes, notamment au nord du hameau.
Situé au centre de la commune, le hameau de Leyssac regroupe au 19e siècle de nombreux commerces mais également les écoles. Une salle d'asile y est créée en 1843, dans un premier temps dans un local loué ; puis un bâtiment neuf est construit dans les années 1860 pour abriter cette salle d'asile et l'école de filles tenues par des religieuses de Saint-Joseph. Au début du 20e siècle, l'école devient communale, comme l'attestent des cartes postales de cette époque.
Après de nombreuses discussions, l'école de garçons est construite en 1897 au sud du hameau ; l'emplacement de la maison de la veuve Profilé, au nord du hameau, est tout d'abord préféré : l'architecte Edouard Bonnore fournit des plans d'appropriation du bâtiment en 1891, mais le projet n'est finalement pas réalisé.
En 1869, un lavoir est réclamé par les habitants.