Cette garniture correspond probablement aux "6 chandeliers en cuivre avec la croix" acquis par la fabrique en 1876 pour 210,80 francs. Le modèle des chandeliers figure sous le n° 51 au catalogue de la maison lyonnaise P.-F. Dubois, successeur de L. Dumont et E. et O. Tête, dont il avait racheté le fonds. Si la date de 1876 est correcte, c'est cependant à ces derniers que revient la fabrication des objets.
- inventaire topographique, patrimoine mobilier des Landes
-
Maisonnave Jean-PhilippeMaisonnave Jean-PhilippeCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Mugron
-
Commune
Baigts
-
Emplacement dans l'édifice
collatéral sud, autel du Sacré-Coeur
-
Dénominationschandelier d'autel, croix d'autel
-
Numérotation artificielle2
-
Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
-
Dates
- 1876, daté par source
-
Lieu d'exécutionCommune : Lyon
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Tête Octave, Ernestine et Victorfabricant d'ornements religieuxTête Octave, Ernestine et VictorCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
-
Auteur :
Style néogothique. Base triangulaire ajourée, tige tubulaire, nœud torique, broche (chandeliers). Croix : Christ et titulus fondus et rapportés, fleurons fondus dans la masse de la croix.
-
Catégoriesbronze d'art
-
Structures
- pied, triangulaire
-
Matériaux
- bronze, fondu, ciselé, décor en bas relief, décor dans la masse, décor en ronde bosse, décor rapporté, doré à la galvanoplastie
-
Mesures
- h : 71 (hauteur de la croix)
- la : 27,5 (largeur de la croix)
- h : 54 (hauteur des chandeliers)
-
Iconographies
- Christ en croix, INRI
- ornementation, croix tréflée, fleur de lys, palmette, perle, pomme de pin
-
Précision représentations
Pieds en forme de gerbes de feuilles nouées et posées sur un rang de perles, croix latine tréflée sur les faces ajourées de la base, fleurettes et motifs losangés sur la tige, palmettes dans des compartiments sur le nœud. Croix : Christ représenté vivant, le regard tourné vers le ciel, les pieds cloués l'un à côté de l'autre reposant sur le suppedaneum ; titulus en forme de parchemin déroulé ; gloire à pommes de pin et feuilles en volute à la croisée ; fleur de lys héraldique "au pied nourri" aux extrémités des bras.
-
Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Documents d'archives
-
Comptes de la fabrique (1840-1905).
-
Inventaire des biens dépendant de la fabrique (9 mars 1906).
Maison Tête, bronziers et fabricants d'ornements religieux à Lyon (4, quai de l'Hôpital, devenu quai Jules-Courmont), successeurs de L. Dumont, maison fondée en 1860 (B. Berthod, G. Favier, E. Hardouin-Fugier, Dictionnaire des arts liturgiques du Moyen-Âge à nos jours, 2015, p. 447-448). Raison sociale : E. et O. Tête. Le fonds fut racheté par P.-F. Dubois avant 1913, mais la maison "V. Tête" était "encore active à Lyon, au 3, rue Hippolyte-Flandrin, en 1914, date de l'édition d'un catalogue ("Fabrique d'ornements d'église V. TÊTE, Lyon, 3 rue Hippolyte-Flandrin. Album général d'ornements sacerdotaux, fleurs artificielles, statues, bronzes, orfèvrerie, lustres, chemins de croix, bijouterie d'église").
Jean Pierre Antoine Octave Tête ("O. Tête"), né à Villefranche-sur-Saône (Rhône) le 13 février 1853 et mort à Paris en 1913, fils de Louis Tête (1813 - Villefranche, 25 juillet 1872), négociant, et de Marguerite Césarine Chaballier (1832-1903). Il épousa à Mornant (Rhône), le 6 septembre 1875, sa cousine Marie Françoise Ernestine Laval (Mornant, 14 février 1854 - Lyon 1er, 29 avril 1922), fille de l'avocat Joseph Marie Ernest Laval (petit-fils de Benoîte Tête) et d'Alexine Monin. Ils eurent trois enfants, parmi lesquels : Joseph Octave Victor (qui suit) et Marie Prospère Marguerite (1877-1936), mariée en 1900 au banquier parisien Jean-Antoine Chalve (divorcés en 1925), puis en 1926 à Jean Jules Eugène Bosc, avocat et député du Gard. Octave Tête fut successivement négociant à Villefranche-sur-Saône (1875-1876), fabricant de "boulons, écrous, rivets, brides de pompes et articles de carrosserie" à Lyon, 71 cours Lafayette (1877-1889), enfin fabricant d'ornements d'église au 4, quai de l'Hôpital à Lyon.
Joseph Octave Victor Tête ("V. Tête"), né à Villefranche-sur-Saône le 29 mai 1876, se maria à Lyon 1er, le 18 mai 1920, avec Claudia Philiberte Burnoud (née à Lyon 1er le 18 septembre 1886), fille de Laurent Jean Claude Paul Burnoud, directeur des Magasins généraux des soies, et de Marie Perrier.