Chargée de mission entre 2004 et 2018.
- inventaire topographique, Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Vals de Saintonge Communauté - Matha
-
Commune
Saleignes
-
Adresse
place de l'Eglise
-
Cadastre
2000
B2
434
;
2016
B
434
;
1835
B2
1038
-
Dénominationséglise
-
VocablesSaint-Didier
Il ne reste pratiquement rien de l'église primitive de Saleignes, si ce n'est les deux contreforts aux angles de la façade occidentale et deux colonnes à chapiteaux sculptés de feuillages à l'intérieur, qui pourraient dater du 12e siècle. Sur la façade nord se distingue la trace d'une ouverture en arc brisé qui pourrait dater du 15e siècle.
En 1865, la commune dispose de peu de moyens, mais souhaite commencer les travaux de restauration du choeur et de la sacristie et la construction du clocher : pour ce projet elle fait appel à l'architecte angérien, Aimé Bonnet, qui réalise des plans et devis. À cette même période, la municipalité décide que la construction de la nef se ferait dans un second temps, soit par le produit de la vente de bois, soit par souscription publique. Les travaux de restauration sont adjugés en avril 1865, à François Courtaudières, entrepreneur à Romazières.
En 1866, l'architecte Aimé Bonnet expose : « La commune s'est employée à utiliser les ressources nécessaires pour la restauration de son église et la confection du clocher. Les murs ont été exhaussés, en sorte qu'aujourd'hui la partie entre le sanctuaire et le clocher est beaucoup plus basse. La latte est vue et d'un fort mauvais effet, il conviendrait, pour la décence du culte, de compléter cette partie de l'édifice. Ce travail exécuté, l'église dans son ensemble serait assez élégante, bien propre et complète ». Ces travaux ont probablement débuté rapidement, car en 1867 et 1868, des devis sont signés pour la pose d'une croix en fer, le carrelage de la nef et le crépissage des murs.
En 1869, la commune passe un traité avec monsieur Guillaume Besson, fondeur de cloches à Angers, pour la fourniture d'une cloche pour l'église. Un marché est signé en 1877 avec les horlogers Lussault et Bouchaud pour la fourniture d'une horloge reliée à la cloche pour sonner les heures. Tous ces travaux de restauration et de pose d'une cloche ont été achevés en 1878, date à laquelle le procès-verbal de réception définitive est signé.
En 1912, un projet de restauration du clocher de l'église est envisagé, mais il s'agit probablement de la restauration de la charpente. Les plans et devis sont réalisés par l'architecte Henri Euvé, en 1913, et les travaux sont adjugés la même année à l'entrepreneur Hippolyte Segueret, de Fontaine-Chalendray. La date d'achèvement de ces travaux n'est pas connue.
-
Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
-
Dates
- 1878, daté par source
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Bonnet AiméBonnet Aimé
Architecte de la Ville de Saint-Jean-d'Angély dans la seconde moitié du 19e siècle. Père de Arthur Bonnet, également architecte.
-
Auteur :
Courtaudières François (entrepreneur)Courtaudières François (entrepreneur)Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
-
Auteur :
Euvé HenriEuvé Henri
Architecte : école à Saint-Martin-de-Juillers
-
Auteur :
Seguret Hippolyte (entrepreneur)Seguret Hippolyte (entrepreneur)Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
-
Auteur :
Dédiée à Saint-Didier, l'église de Saleignes dispose d'une façade occidentale percée d'un portail en plein cintre à trois voussures et de deux contreforts d'angles. Les deux voussures supérieures, à boudins, sont soutenues par des colonnes à chapiteaux sculptés de feuillages. Au-dessus se situe une corniche simple et encore au-dessus un oculus circulaire. Le mur nord est aveugle et le mur sud est percé de hautes ouvertures étroites et en plein cintre. Le chevet plat est percé, quant à lui, d'une porte à linteau en bois et d'une étroite fenêtre en plein cintre. Le clocher carré et à flèche d'ardoises, qui s'élève au-dessus du portail, est érigé en pierre de taille et est percé de fenêtres en plein cintre à moulures.
À l'intérieur, la charpente de la nef imite une voûte en berceau et celle du chevet un cul-de-four. L'entrée de ce chevet est marquée par deux colonnes à chapiteaux sculptés de feuillages. Fondue en 1870, la cloche porte les inscriptions suivantes : Nommée Emma, cette cloche a pour parrain Frédéric Hennessy, négociant à Cognac, et pour marraine, Emma Frappier, baronne Aymé de la Chevalières. À cette époque Frédéric Hennessy est propriétaire de la forêt de Chef-Boutonne, dont une partie se trouve sur le territoire de Saleignes.
-
Murs
- calcaire moellon
- pierre de taille
-
Toitsardoise
-
Couvertures
- toit à longs pans
-
État de conservationbon état
-
Techniques
- sculpture
-
Représentations
- ornement végétal, feuillage
-
Précision représentations
Colonnes du portail ouest à chapiteaux sculptés de feuillages. Colonnes à l'intérieur, à chapiteaux sculptés de feuillages.
-
Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
- (c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine culturel
- (c) Vals de Saintonge Communauté
Documents d'archives
-
1865, 4 février : devis pour la restauration de l'église, par l'architecte Aimé Bonnet.
-
1865, 2 avril : procès-verbal d'adjudication des travaux, en faveur de l'entrepreneur François Courtaudière, de Romazières.
-
1866, 29 mars : exposé et détail estimatif des plans de restauration de l'église, par l'architecte Aimé Bonnet.
-
1868, 4 octobre : deuxième devis supplémentaire pour la pose d'une croix en fer et d'un paratonnerre.
-
1868, 30 novembre : troisième devis pour le carrelage de la nef et le crépissage des murs.
-
1869, 8 juillet : traité avec monsieur Guillaume Besson, fondeur de cloche à Angers, pour la fourniture d'une cloche pour l'église.
-
1877, 31 mai : marché avec les horlogers Lussault et Bouchaud pour la fourniture d'une horloge reliée à la cloche pour sonner les heures.
-
1878, 24 juin : procès-verbal de réception définitive des travaux de restauration de l'église, par l'architecte Aimé Bonnet et l'entrepreneur François Courtaudière.
-
1912, 19 septembre : clauses et conditions particulières pour le projet de restauration du clocher.
-
1913, 4 janvier : plans et devis pour la restauration du clocher par l'architecte Henri Euvé.
-
1913, procès-verbal d'adjudication des travaux de restauration du clocher en faveur d'Hippolyte Seguret, de Fontaine Chalendray.
Bibliographie
Chargée de mission entre 2004 et 2018.
Chargée de mission entre 2004 et 2018.