AD Gironde. 2 O 3574. Église paroissiale. Transfert des objets de culte et de la cloche dans l’église de Saint-Seurin, 7 mai 1822.
Extrait des registres des délibérations du conseil de fabrique de l'église de St Seurin, du 6 janvier 1822.
(....) Les lois ont rendu aux fabriques tous leurs biens non aliénés, nous sommes donc possesseurs de l’église de Cadourne qui, loin d’être profitable [à la fabrique], lui est de toute inutilité. L’église de Saint Seurin ayant été reconnue chef lieu, étant le point central de la commune, c’est là seulement où se font et doivent se faire les cérémonies religieuses ; par ce motif celle de Cadourne devient totalement superflue au besoin du culte. Les besoins de la Fabrique exigeraient il est vrai impérieusement la vente de cet édifice mais tout bon chrétien doit apporter le plus grand respect aux lieux saints où reposent depuis un temps immémorial les os de ses pères. Loin de ressembler à ces vendales (sic) modernes qui se font un jeu d’anéantir tout ce que les hommes ont de plus sacré, gardons nous bien de les imiter, mais demandons seulement la suppression de tout culte dans cette église, et soyons autorisés à faire porter dans celle de Saint Seurin seule conservée tous les objets de décoration intérieure, et même la cloche, le tout étant absolument inutile à Cadourne, et très nécessaire à l’église de Saint Seurin. (…).
AD Gironde. 2 O 3574. Église paroissiale. Projet de réparations, 11 décembre 1828.
Délibération du conseil municipal : "Depuis plusieurs années on parlait, dans la paroisse de Saint-Seurin-de-Cadourne, de réparations à faire à notre Eglise ; mais divers motifs avaient fait ajourner et retarder ce qui chaque année devenait plus urgent. Enfin, dans la réunion d’avril dernier, le conseil de la Fabrique reconnaissant à l’unanimité la nécessité de ces réparations, prit une délibération tendant à obtenir de la commune les sommes nécessaires. Cette délibération qui nous fut expédiée par le trésorier, conformément à l’article 94 du décret de 1809 vous a, sans doute, été soumise (…).
Cependant sur les observations de Monsieur le Maire, le conseil municipal se décodé à nommer deux commissaires et deux ouvriers experts. Plusieurs mois se sont écoulés sans qu'on procédât à l'examen de ces réparations que nous demandions (...)".
AC Saint-Seurin-de-Cadourne. Registre de délibération 1833-1850. Eglise. Secours pour les réparations de l'église, 5 février 1843.
(...) La Fabrique de Saint-Seurin réclame depuis longtemps une réparation urgente à l’extérieur de son église, et d’après les plans et devis qui en ont été dressés par des hommes de l’art, cette dépense se monte à une somme de quatorze mille cinq cent francs. (…). Le conseil municipal (…) a reconnu que cet ouvrage était indispensable et qu’ils étaient d’avis à la majorité de venir au secours de la dite Fabrique et de demander aussi un secours au gouvernement sur les fonds qui sont destinés à titre de subvention (…).
AD Gironde. 2 O 3574. Église paroissiale. Devis pour l'agrandissement et la restauration de l'église, 5 juin 1845.
Montant : 15 592,98 francs.
AC Saint-Seurin-de-Cadourne. Registre de délibération 1833-1850. Église. Démolition et réédification de la flèche, 23 septembre 1847.
(...) M. le maire expose que la construction du clocher a été faite contrairement aux devis et plan par suite desquels a eu lieu l’adjudication qui a cédé au projet du sieur Blanchet dit la Sagesse ; que l’ingénieur qui s’était chargé gratuitement de surveiller et d’agréer les travaux, refuse formellement d’admettre ceux relatifs à l’élévation de la flèche ; il soumet au conseil les plans généraux et les plans des détails et fait observer que par la manière dont la flèche a été construite au lieu de se rétrécir en ligne droite de la base au sommet, ainsi que cela devait avoir lieu d’après les plans et l'épure de grandeur naturelle fait par l'ingénieur lui-même, ce rétrécissement donne lieu à une courbe qui est non seulement d’un aspect désagréable à l’œil, mais bien plus encore nuit essentiellement, d’après l’avis des gens de l’art, à la solidité de cette construction.
Le conseil (…) est d’avis que dans l’état actuel on ne saurait recevoir le travail relatif à l’élévation de la flèche et pense qu’il y a lieu de la démolir. Le conseil autorise également M. le Maire à accorder à l'entrepreneur le délai de dix mois pour opérer les travaux de démolition et de reconstruction de la flèche, néanmoins l'entrepreneur sera tenu de suspendre tout travaux de réédification du quinze novembre au premier mars, à moins que le quinze novembre M. le Maire ne jugeât le temps favorable pour continuer à bâtir et dans ce cas il autorise ce dernier à laisser procéder à l'élévation jusqu'au moment où il jugera convenable de suspendre les travaux. M. le Maire est prié de prendre toutes les précautions nécessaires pour la conservation des travaux déjà effectués (…).
AD Gironde, 2 O 3574. Réparations au clocher, 24 mai 1936.
Délibération évoquant le mauvais état du clocher pour cause des dernières tempêtes du mois de février dernier qui exige des travaux urgents, vu qu'il y a des pierres qui se sont détachées et qui sont tombées en dedans du clocher. Retarder les réparations urgentes qu'il y a à faire risquerait quelques graves accidents qui pourraient avoir de graves conséquences.
Chargée d'étude du Département de la Gironde pour la réalisation de l'opération estuaire de la Gironde (2009-2017).