Dossier d’œuvre architecture IA40001639 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste de Ponson
Copyright
  • (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Tartas ouest
  • Commune Carcen-Ponson
  • Lieu-dit Ponson
  • Cadastre 2017 AA 47

L'église de Ponson est mentionnée dans le Liber rubeus de la cathédrale de Dax (seconde moitié du XIIe siècle) sous le titre de Sanctus Vincentius de Ponson, vocable qui fut changé en "Saint-Jean-Baptiste" à une époque indéterminée. L'édifice roman primitif était constitué d'une nef d'une seule travée calée à l'ouest par un clocher-mur et prolongée à l'est par une abside semi-circulaire surélevée surmontant une chapelle ou crypte à demi souterraine. Ces structures subsistent toujours, partiellement rhabillées et complétées par des constructions annexes ajoutées au fil des siècles : une seconde travée à la nef dans le courant du Moyen Âge, un porche et une tour d'escalier à la fin du XVIIe siècle (la porte classique est très proche de celles de Laurède et de Caupenne, datées vers 1700), une sacristie au XVIIIe siècle. Deux chapelles latérales oblongues (ou courts bas-côtés) sont érigées sans doute au XVIIe ou au XVIIIe siècle. En mauvais état, elles sont reconstruites en forme d'absidioles semi-circulaires néoromanes en 1883 par un architecte non identifié. Trente ans plus tôt, en 1853, l'église avait subi une première restauration importante par l'architecte montois Chalet.

  • Période(s)
    • Principale : 12e siècle
    • Secondaire : 17e siècle
    • Secondaire : 18e siècle
    • Secondaire : 3e quart 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1853, daté par source
    • 1883, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Chalet Antoine
      Chalet Antoine

      Architecte dans les Landes au milieu du XIXe siècle. Né à Mont-de-Marsan le 12 juillet 1811 ; fils de François Chalet (1783-?), marchand ferblantier originaire de Toulon, et de Marie Lacère (troisième fille de l'orfèvre Joseph Lacère de Mont-de-Marsan), mariés en 1803 ; cousin germain par sa mère de l'orfèvre-bijoutier montois Jean-Baptiste Chalet (également son beau-frère comme époux de Marie-Marguerite Chalet) et du peintre Louis-Anselme Longa (1809-1869).

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      architecte attribution par source

L'édifice, parfaitement orienté, comporte une nef unique de deux travées. La travée orientale (romane) ouvre par de larges arcades en plein cintre sur deux chapelles latérales (1883) s'achevant en absidioles semi-circulaires. La travée de chœur surélevée, à laquelle on accède depuis la nef par un large escalier à deux rampes, ouvre sur une abside semi-circulaire, étayée dans l'axe par un épais contrefort. Entre les deux rampes de l'escalier du chœur, une troisième volée descend vers une chapelle romane basse en partie souterraine (dite crypte), voûtée en cul-de-four et flanquée, au sud, d'une pièce qui forme soubassement pour la sacristie barlongue accolée au flanc de l'abside. A l'ouest, la première travée de la nef (ajoutée à l'époque gothique) s'appuie sur le clocher-mur roman, couronné d'un pignon triangulaire et flanqué au sud par une tour d'escalier de plan semi-octogonal. Un large porche barlong, ouvert sur trois côtés par de grandes arcades en plein cintre (partiellement murées par des murs-bahuts au nord et au sud) et comportant une salle haute, prolonge la travée occidentale de la nef sans solution de continuité. Une porte classique en calcaire appareillé et sculpté ouvre du porche dans la nef.

L'édifice est entièrement bâti en moyen appareil de grès local assez régulier, à l'exception du porche (XVIIe siècle) et des chapelles latérales modernes, en moellon de calcaire et de grès, partiellement enduit. La couverture est en tuiles creuses, sauf celle de la tourelle d'escalier, coiffée d'un toit pyramidal en pierre de plan octogonal. Outre le gros contrefort qui étaie le chevet dans l'axe oriental, les chapelles sont raidies par des contreforts plats.

  • Murs
    • grès pierre de taille
    • calcaire moellon
  • Toits
    tuile creuse mécanique
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
    • cul-de-four
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe polygonale
    • toit à deux pans pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre
  • Techniques
    • sculpture
    • peinture
  • Précision représentations

    La voûte et l'arc d'entrée de la chapelle (dite crypte) sous le chœur présentent des traces de peintures ocre rouge sans doute romanes : faux appareil sur le cul-de-four, festons autour des fenêtres.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 2005/04/22
  • Précisions sur la protection

    Arrêté d'inscription : l'église en totalité ("chapelle, crypte") (cad. E 100 [sic]).

  • Référence MH