Dossier d’œuvre architecture IA40001654 | Réalisé par
  • inventaire topographique, patrimoine mobilier des Landes
Église paroissiale Saint-Jacques
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  • (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Tartas est
  • Commune Tartas
  • Adresse place Saint-Martin , cours Saint-Jacques
  • Cadastre 2017 A 1357

La ville de Tartas, siège d'une vicomté passée dans la maison d'Albret au début du XIVe siècle, comptait au Moyen Âge et à l'époque moderne deux églises principales, toutes deux bâties sur la rive gauche de la Midouze (affluent de l'Adour) et qui portèrent successivement le titre paroissial : Saint-Martin, érigée dans la ville haute, et Saint-Jacques, située au bord de la rivière.

La fondation de l'église Saint-Martin (Sanctus Martinus) remontait peut-être au XIe siècle. Adossée aux murs de la citadelle, elle comportait un vaisseau central flanqué de deux collatéraux dans lesquels s'inséraient vingt-deux "chapelles" (autels) au XVIIIe siècle. Aliéné à la Révolution, l'édifice fut vendu comme bien national à un nommé Lamaison pour 4.320 livres, tandis que le cimetière attenant était acheté pour 1.320 livres par son voisin Tournaire. Ce dernier revendit le tout en juillet 1816 à l'abbé Joseph Mérignac de Mallet, curé d'Ousse-Suzan, qui en fit don le 14 août suivant à la commune de Tartas, sous condition de reconstruire l'église dans un délai de six ans. Cette clause n'ayant pas été respectée, la donation fut révoquée. Le 13 mars 1827, l'abbé Guillaume Miqueu, curé de Tartas, racheta pour 1.200 francs à l'abbé de Mérignac l'ancienne église et le terrain environnant (AD Landes, 3E51-307), dont il fit à son tour don à la commune. C'est à son emplacement que devait être construite la nouvelle église Saint-Jacques à partir des années 1840.

La première église Saint-Jacques, d'abord simple chapelle seigneuriale des vicomtes de Tartas, est signalée dans un acte de 1372 passé entre Bernard de Gontaud et Amanieu d'Albret. Situé au bout du pont (la gleyze Sanct Yaques deu cap dou pount), l'édifice était régulièrement inondé par des crues de la Midouze. Celle du 31 décembre 1598 emporta le mur gouttereau sur la rivière et contraignit la Ville à reconstruire l'église dans sa quasi-totalité, travaux qui furent achevés en 1601. Ce bâtiment est connu grâce au procès-verbal de la visite faite par l'évêque de Dax Suarez d'Aulan le 13 avril 1742, ainsi que par une lithographie de J. Philippe illustrant la Guienne historique et monumentale de Ducourneau en 1842, peu de temps avant sa destruction. L'église comptait au milieu du XVIIIe siècle trois autels, l'un dédié à Notre-Dame de Pitié "du côté du midi", un autre à Notre-Dame du Rosaire et saint Michel au nord, enfin une chapelle du Saint-Sacrement.

La vétusté de l'édifice et l'incommodité de sa situation, qui occasionnait humidité et dégradations, le condamnaient toutefois dès les années 1820. On envisage ainsi en août 1835 de transférer le titre paroissial à l'ancienne chapelle des Cordeliers. L'ampleur des travaux nécessaires fait cependant échouer le projet. En août 1839, à l'occasion du passage à Tartas du duc d'Orléans, héritier du trône, le maire sollicite un secours pour rebâtir à neuf l'église Saint-Jacques. Malgré les conseils du préfet, qui préconise le choix de l'architecte départemental Augustin Arthaud, un premier projet est demandé en juillet 1842 à l'architecte Michel Destenave de Saint-Sever, qui a construit la halle aux grains peu de temps auparavant. Le plan n'est pas retenu (Destenave obtiendra un dédommagement de 1.000 francs le 9 avril 1848). En février 1843, une nouvelle crue emporte le mur bordant la Douze, accident qui détermine la décision définitive de reconstruire à neuf. Le sort du vieil édifice est réglé le 27 mars 1848, date à laquelle le conseil municipal ordonne la démolition des deux églises Saint-Jacques et Saint-Martin, aussitôt mise en œuvre par les charpentiers tarusates Arnaud Bonnemaison et Germain Lacoste. Le carrier Arnaud Darrecam dit Menot fait l'acquisition des matériaux par contrat passé avec le maire Jean Thomazo le 31 mars 1850. La future église sera érigée, à peu près, sur l'emplacement de l'ancien Saint-Martin dans la ville haute.

Le 23 juin 1846, le conseil municipal, qui a eu connaissance du plan de l'église projetée de Peyrehorade par l'architecte Hippolyte Durand (1801-1882), alors résidant à Moulins (il ne sera architecte diocésain de Bayonne qu'en 1848), lui confie le projet de construction. Celui-ci, dérivé d'une série de plans-types d'église gothique présentée par Durand au Salon de 1845, est approuvé par le conseil des Bâtiments civils en août 1847. Après quelques atermoiements, l'entrepreneur tarusate Jean Lacouture fils (1814-1869) obtient l'adjudication des travaux le 17 avril 1849. L'évêque François Lannéluc pose la première pierre le 30 octobre suivant (le procès-verbal de la cérémonie porte les signatures des architectes Hippolyte [1796-1868] et Henri Guichenné, chargés de l'inspection du futur chantier). La première tranche des travaux est exécutée de 1849 à 1854 par vingt ouvriers. Un procès-verbal de réception provisoire est signé le 24 mars 1854, date à laquelle l'entrepreneur Lacouture, en conflit avec l'architecte, abandonne le chantier et résilie son marché. La dépense, prévue par le marché à 96.555,32 francs et, après le rabais consenti, à 88.829 francs, s'élève déjà à 108.813,41 francs en raison des travaux supplémentaires ordonnés par Durand. L'entrepreneur local Arnaud Bonnemaison (1811-1890) signe un nouveau marché le 26 avril 1854, pour une somme de 47.749,67 francs, et achève les travaux au printemps 1856 (voûtes du chœur et de l'abside, dallages et carrelages, charpente, flèche du clocher, beffroi, murs de soutènement de la terrasse du perron occidental). L'édifice achevé est consacré par Mgr Lannéluc les 23 et 24 avril 1856 et inauguré le 1er mai. La réception définitive des travaux, par l'architecte départemental Jules Sibien, a lieu le 17 décembre 1856. Les années suivantes sont consacrées à la décoration intérieure et à l'ameublement : vitrerie par le verrier bordelais Joseph Villiet (1855-1856) et, sans doute, par les Parisiens Adolphe et Édouard Didron, peintures murales par le peintre montois Louis-Anselme Longa (1856-1857 et 1865-1867), mobilier par le Bordelais Bernard Jabouin (vers 1860), etc. Une campagne de travaux complémentaires est menée de 1865 à 1868 : on remplace la toiture en charpente du clocher par une flèche en pierre d'Angoulême, tout comme celles des tourelles d'escalier ; un escalier d'accès monumental est aménagé devant le parvis de l'église.

Diverses réparations mineures sont exécutées tout au long du XXe siècle. Parvenu à la fin du siècle dans un état de dégradation alarmant, le décor intérieur est restauré en totalité en deux phases successives, la première en 1990-1991 (chapelles du transept et collatéral nord), la seconde, générale, de 1999 à 2001 par l'atelier Dufon sous la direction de l'architecte Stéphane Thouin. D'autres campagnes de travaux sont menées en 2003, 2005, 2009 et 2010. L'édifice est classé le 2 août 1999 au titre des Monuments historiques en raison de son intérêt historique (l'une des premières manifestations du mouvement néogothique dans les Landes) et artistique. Il reste à ce jour l'unique édifice religieux du XIXe siècle protégé dans le département.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1846, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Durand Hippolyte
      Durand Hippolyte

      Né à Paris le 11 juillet 1801, mort à Paris le 8 ou 18 janvier 1882. Élève de Lebas et Vaudoyer à l'École des beaux-arts de Paris ; architecte du diocèse de Bayonne de 1848 à 1852, puis de ceux d'Auch et Tarbes. Parmi ses créations figurent le marché couvert de Saint-Germain-en-Laye (1832-1834), le château de Montecristo au Vésinet (édifié pour Alexandre Dumas en 1844-1847), la villa Eugénie à Biarritz (actuel hôtel du Palais, 1854-1855) et, dans le domaine religieux, la basilique de Lourdes (1862-1871) et plusieurs églises, dont Saint-Martin de Peyrehorade (1846-1857), Saint-Jacques de Tartas (1847-1856), Saint-André de Bayonne (1846-1869), Saint-Pierre de Soustons (1863-1867).

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      architecte diocésain attribution par source
    • Auteur :
      Lacouture Jean , dit(e) Lacouture fils
      Lacouture Jean

      Jean (baptisé Jean-Baptiste) Lacouture (Laurède, 27 juillet 1814 - Tartas, 19 août 1869), entrepreneur en menuiserie et charpenterie, domicilié cours Saint-Jacques, puis rue Neuve à Tartas (Landes). Fils du menuisier Jean Lacouture père (Laurède, 14 novembre 1779 - Tartas, 2 décembre 1857) et de Jeanne Maisonnave (Préchacq-les-Bains, 24 octobre 1779 - Tartas, 1er novembre 1859). Marié à Tartas, le 18 novembre 1837, à Jeanne Froment (Tartas, 3 juin 1814 - Tartas, 24 novembre 1866), fille de Jean Froment, marchand drapier, et de Françoise Lavigne, dont il eut un fils, Jean, né à Tartas le 25 janvier 1839. Jean-Baptiste Lacouture était analphabète (il ne put signer son acte de mariage).

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      entrepreneur de charpenterie attribution par source
    • Auteur :
      Bonnemaison Arnaud
      Bonnemaison Arnaud

      Entrepreneur en maçonnerie à Tartas et à Morcenx (Landes), membre d'une famille qui compta sept maçons aux XIXe et XXe siècles. Né à Bégaar le 18 décembre 1811 et mort à Tartas le 29 juillet 1890, fils du sabotier Jean Bonnemaison et de Catherine Bayle et frère aîné du maçon Daniel Bonnemaison (1817-1880) ; époux de Françoise Mouran ou Mourau, dont il eut un fils, Paul Daniel Stanislas (Tartas, 9 janvier 1840 - Tartas, 25 janvier 1900), à son tour entrepreneur de travaux publics, marié à sa cousine germaine Catherine Bonnemaison.

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      entrepreneur de maçonnerie attribution par source
    • Auteur :
      Lespessailles Dominique
      Lespessailles Dominique

      Entrepreneur de maçonnerie à Tartas (Landes). Né à Tartas le 29 décembre 1823, mort dans la même ville le 20 février 1868, fils du maçon Pierre Lespessailles (1781-1854) et de Jeanne Brettes ; épousa à Tartas, le 2 juin 1851, Catherine Laferrère (1822-1881), dont il eut deux fils et trois filles. Ses deux gendres furent, l'un menuisier (Pierre Peyres), l'autre entrepreneur en maçonnerie (Dominique Laferrère). Sans doute parent de l'entrepreneur Jules Lespessailles de Rion-des-Landes.

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      entrepreneur de maçonnerie attribution par source
    • Auteur :
      Destenave Michel
      Destenave Michel

      Michel Théagène Destenave, architecte né à Saint-Sever le 19 juin 1811 et mort à Saint-Cricq-Villeneuve le 26 septembre 1859 ; fils de Jean-Baptiste Destenave (1783-1839), d'une famille de négociants, et de Jeanne Laurence Saint-Genès (1787-1822), fille d'un marchand drapier de Saint-Sever ; marié à Larrivière-Saint-Savin, le 17 mai 1848, à Catherine Elisabeth Ducournau (1829-?), fille de Jean-Jacques Ducournau et d'Elisabeth de Borrit ; dont un fils, Georges Mathieu Destenave (1854-1928), général de brigade en 1916 (source : Geneanet). Michel Destenave, installé à Saint-Cricq-Villeneuve ("au Moulin") après son mariage, construisit la halle aux grains de Tartas dans les années 1830, un bas-côté à l'église d'Amou en 1839, un clocher à celle de Meilhan en 1846, remania l'église de Cauna en 1846 (travaux exécutés en 1856) et celle de Bahus-Juzan en 1847, reconstruisit celle de Montgaillard en 1847-1852, répara le clocher de Beylongue en 1850 et travailla à l'église de Grenade et à la cathédrale d'Aire.

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Chalet Antoine
      Chalet Antoine

      Architecte dans les Landes au milieu du XIXe siècle. Né à Mont-de-Marsan le 12 juillet 1811 ; fils de François Chalet (1783-?), marchand ferblantier originaire de Toulon, et de Marie Lacère (troisième fille de l'orfèvre Joseph Lacère de Mont-de-Marsan), mariés en 1803 ; cousin germain par sa mère de l'orfèvre-bijoutier montois Jean-Baptiste Chalet (également son beau-frère comme époux de Marie-Marguerite Chalet) et du peintre Louis-Anselme Longa (1809-1869).

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      conducteur de travaux attribution par source
    • Auteur :
      Guichenné Pierre dit Hippolyte
      Guichenné Pierre dit Hippolyte

      Pierre dit Hippolyte Guichenné, né à Bayonne le 26 décembre 1796 (6 nivôse an V) et mort dans la même ville le 28 février 1868. Déclaré à la naissance sous le seul prénom de Pierre (il signa "Pierre Guichenné" l'acte de son mariage), il se fit ensuite appeler Hippolyte. Fils de Jean-Baptiste Guichenné (1773-1828), architecte et entrepreneur de travaux publics, et de Jeanne Gracieuse Duhalde (1777-1805) ; demi-frère de Pierre Charles Guichenné (père de Pierre-Hippolyte Guichenné, député et conseiller général des Basses-Pyrénées). Marié à Bayonne, le 28 avril 1821, avec Rose Marie Idalie Brou-Duclaud (née à Bayonne le 29 fructidor an IX / 16 septembre 1801, morte après 1868), fille de Gabriel Brou-Duclaud, pharmacien à Bayonne, et de Jeanne Brou-Laveyssière (AD Pyrénées-Atlantiques, 5 Mi 102/39). Le couple eut au moins trois enfants, nés à Bayonne : Jean Baptiste Henry (23 août 1823), marié à Morez (Jura) le 28 janvier 1858 à Victoire Alphonsine Benoît-Clément ; Marie Pauline Coralie (1829-ap. 1890), mariée le 11 novembre 1857 à Bayonne avec Pedro José Calasans Donato Gonzalez de Zorrilla (1831-1886) ; et Martial-Félix (1830-av. 1909).

      Hippolyte Guichenné est successivement désigné comme "architecte et entrepreneur des fortifications à Bayonne (1821), "architecte-charpentier" (1823), architecte chargé de la cathédrale de Bayonne (1845-1849), puis inspecteur des travaux du même édifice sous la direction d'Hippolyte Durand (1801-1882, architecte diocésain d'Auch et de Tarbes). Encore en activité en 1866, associé au même Durand, il fut aussi membre du conseil municipal de Bayonne (1857). Il habitait en 1821 avec son père au 17, place d'Armes à Bayonne, en 1823 au 12, rue Orbe, enfin au 25, rue d'Espagne au moment de son décès.

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      conducteur de travaux attribution par source
    • Auteur :
      Longa Louis-Anselme
      Longa Louis-Anselme

      Peintre né à Mont-de-Marsan le 4 avril 1809 et mort dans la même ville le 13 décembre 1869 ; fils cadet de l'orfèvre Jacques Longa (1769-1822) et petit-fils par sa mère de l'orfèvre montois Joseph Lacère (1731-1810) ; frère puiné de l'orfèvre-bijoutier Jean-Baptiste Longa (1797-1861). Élève de Paul Delaroche à l'École des beaux-arts de Paris, puis réinstallé en 1848 à Mont-de-Marsan, où il exerça les fonctions de professeur de dessin au collège, puis au lycée impérial à partir de 1866. Sur les Longa, voir : ABBATE Simone, Louis-Anselme Longa, 2008.

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      peintre signature

L'église, canoniquement orientée, est érigée sur un vaste terre-plein auquel on accède, depuis l'avenue en contrebas, par un large escalier droit à trois paliers menant à un parvis rectangulaire barlong. De style néogothique, elle est entièrement bâtie en pierre de taille calcaire de Mugron (Lacrouts, p. 15), de Labat et de Saint-Geours (Nauze, p. 85). Les toits à longs pans du vaisseau central et du transept ainsi que la croupe polygonale de l'abside sont couverts d'ardoise ; le toit du transept bute sur des pignons découverts ; les toits en appentis (modernes) des collatéraux et des sacristies sont en zinc. L'ensemble des élévations extérieures est raidi par des contreforts talutés ; les parties hautes des murs gouttereaux de la nef et de la travée droite de chœur sont étayées par des arcs-boutants.

Le massif occidental est constitué par un clocher-porche dans-œuvre, à quatre niveaux, couvert d'une flèche octogonale maçonnée, à lucarnes et clochetons angulaires (disparus). Le portail extérieur saillant, à profonde voussure en arc brisé inscrite dans un gâble aigu, est épaulé par deux tourelles d'escalier octogonales, coiffées de toits maçonnés en poivrière de même plan. A l'intérieur du porche, un second portail à tympan sculpté donne accès à la nef. Au premier niveau, une tribune d'orgue ouvre également sur le vaisseau principal. Le plan de type basilical comporte un vaisseau central de quatre travées barlongues communiquant par des grandes-arcades en tiers-point sur piliers fasciculés avec des collatéraux dotés d'une travée supplémentaire (correspondant à la profondeur du porche). La nef ouvre à l'est sur un transept peu saillant à croisée carrée. Chacun des bras, percé d'une porte dans son mur gouttereau, ouvre à l'est sur une chapelle de plan carré. La croisée du transept est prolongée par un chœur profond à trois travées droites et abside à trois pans. Le chœur est flanqué de deux grandes sacristies oblongues dans le prolongement des chapelles du transept.

L'intérieur est entièrement voûté de croisées d'ogives dont les doubleaux retombent sur des colonnes composées adossées aux piliers dans le vaisseau central, sur des colonnes simples dans les collatéraux, le chœur et le transept, sur des culots feuillagés dans les deux chapelles du transept. Toutes les fenêtres sont des lancettes en arc brisé, à l'exception de la rose polylobée de la façade ouest. Les sols de la nef et du transept sont recouverts d'un dallage à grands carreaux de calcaire bicolore, celui du chœur d'un carrelage en mosaïque.

  • Murs
    • calcaire pierre de taille
  • Toits
    ardoise, pierre en couverture
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    3 vaisseaux
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe polygonale
    • appentis
    • flèche polygonale
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • État de conservation
    bon état
  • Techniques
    • sculpture
    • vitrail
    • peinture
  • Représentations
    • crochet
  • Précision représentations

    Crochets feuillagés sur les chapiteaux des piliers de la nef et des colonnettes du chœur.

  • Mesures
    • h : 40 m (hauteur du clocher)
    • l : 48 m
    • la : 18 m
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    classé MH, 1999/08/02
  • Référence MH