Les bâtiments de dépendance les plus anciens sont ceux qui se trouvent à l'arrière du château, formant une cour fermée. Ils sont représentés sur le plan cadastral de 1825, disposés selon un plan en U. Ils abritent les espaces viticoles, chais et cuvier.
Les façades côté cour sont soignées, percées de travées régulières de fenêtres, et scandées de larges pilastres à chapiteaux toscans. L'ensemble des bâtiments est couronné d'une balustrade d'attique. L'ensemble a probablement été rhabillé au moment de la construction du château entre 1825 et 1835.
Les augmentations et diminutions du cadastre listent les travaux réalisés par Franck Phélan. Ainsi, il fait construire en 1855 5 maisons ou logements sur la parcelle 965, correspondant au long bâtiment figurant sur le plan cadastral au nord des parties viticoles. On retrouve effectivement aujourd'hui encore un alignement de logis, composés d'une porte et d'une fenêtre avec un niveau de comble à surcroît.
Les travaux se poursuivent en 1873 avec la construction d'une maison sur la parcelle 951, ce qui correspond aux dépendances agricoles, étable-grange, hangar agricole et logement.
Puis en 1878, une maison est construite sur la parcelle 960, à côté du premier alignement de logements.
L'ouvrage de 1874 de Cocks et Féret souligne la modernité des installations dans les propriétés de la famille Phélan, qui possède également le domaine de La Chesnaye / Sainte-Gemme à Cussac-Fort-Médoc : "Le propriétaire ayant reconnu, par une longue expérience, l'importance, pour la vinification, d'empêcher l'évaporation des principes essentiels du vin, et constaté les vices du système généralement employé, établit en 1834, sur ses trois propriétés du Médoc, des cuviers d'après un plan qui obviait à ces inconvénients. La réforme fut approuvée et une médaille accordée à son auteur par la Société d'Agriculture de la Gironde, mais ce progrès eut le sort de tant d'autres, il fut longtemps discuté et même tourné en ridicule ; cependant depuis quelques années, l'exemple donné par le propriétaire de Ségur a été suivi et les cuviers de ce modèle tendent à se généraliser dans tout le Médoc". Bernard Phélan fut effectivement l'un des premiers adopter le cuvier dit médocain, avec un plancher équipé de rails et de treuil pour charger et transporter au mieux la vendange par le haut des cuves. En 1857, lors d'un comice agricole, le cuvier à "chemin de fer" servit d’écrin à un banquet offert par le maître des lieux.
Plus de trace aujourd'hui d'un cuvier médocain à Phélan, remplacé par des installations en inox.