Le cadre est une création de style Louis XIV-Régence datant probablement des années 1700-1730. Le crucifix en ivoire, inscrit au titre des Monuments historiques comme une œuvre du 17e siècle, pourrait être en effet antérieur de quelques décennies au cadre qui l'entoure.
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Bidart (commune)
-
Commune
Bidart
-
Emplacement dans l'édifice
chœur, mur nord
-
Dénominationscroix encadrée
-
Titres
- Christ en croix
-
Période(s)
- Principale : 17e siècle
- Principale : 1er quart 18e siècle
Christ en ivoire (bras chevillés aux épaules, pan flottant du périzonium rapporté) cloué par trois clous en fer sur une croix latine en bois doré à la feuille sur assiette rouge, elle-même fixée sur un fond de velours rouge sombre ; cadre cintré à oreilles en bois doré à la feuille d'or à l'eau sur assiette rouge, à décor sculpté et gravé en reparure.
-
Catégoriessculpture, menuiserie
-
Structures
- rectangulaire vertical
- en plein cintre
-
Matériaux
- ivoire, en plusieurs éléments décor en ronde bosse, gravé
- bois blanc, décor en relief, décor dans la masse, doré à la feuille d'or à l'eau, avec assiette, apprêt gravé
-
Mesures
- h : 30 (hauteur approximative du Christ)
- h : 90 (hauteur approximative du cadre)
-
Iconographies
- Christ en croix
- ornementation, soleil, angelot, nuée, coquille, palmette, volute, feuille d'acanthe, quadrillage
-
Précision représentations
Le Christ est représenté vivant, le regard tourné vers le ciel au moment de l'invocation au Père, les pieds cloués l'un sur l'autre, les hanches ceintes d'un périzonium noué par une cordelette avec nœud et pan tombant à dextre. Le visage est ovale ; les cheveux, séparés par une raie médiane, flottent sur les épaules en fines mèches torsadées ; les moustaches longues et tombantes, la barbe mi-longue et bifide, terminée par de petites volutes affrontées, sont incisées de traits réguliers, comme les cheveux. Le modelé du torse s'inscrit dans la tradition gothique du type "gréco-assyrien" : pectoraux peu développés confondus avec les deltoïdes, thorax avec angle chondro-costal en arc brisé, abdomen légèrement saillant schématiquement subdivisé, côtes très visibles. Des coulées de sang à la peinture rouge ont été ajoutées au sommet du visage, sous la gorge, le long des bras, des cuisses et des tibias.
La croix en bois doré, dépourvue de titulus, est ornée, à la croisée, d'un soleil rayonnant qui sert de nimbe à la tête du Christ.
Ornementation de style Louis XIV-Régence sur le cadre : deux angelots jumelés dans des nuées au sommet du cintre ; cartouches angulaires avec palmette "à lambrequins" surmontée d'une coquille et flanquée de deux volutes d'acanthe sur fond quadrillé ; frise de médaillons fleuronnés reliés par des arcatures à volutes avec culots feuillagés, le tout sur fond gravé quadrillé et guilloché en reparure ; frise de feuilles d'eau à la vue.
-
État de conservation
- bon état
-
Précision état de conservation
L'ivoire du crucifix présente de longues fentes verticales noircies sur toute la hauteur, dont trois importantes le long du torse. Il manque les phalanges intermédiaires et distales des deux mains, sauf aux deux pouces, à l'index, à l'annulaire et à l'auriculaire de la main droite. Les traces de sang peintes sont sans doute un ajout tardif.
-
Statut de la propriétépropriété de la commune
-
Intérêt de l'œuvreÀ signaler
-
Protectionsclassé au titre objet, 1957/11/07
-
Précisions sur la protection
Arrêté de classement : XVIIe siècle.
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Ensemble.
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption
Adresse : place, Sauveur Atchoarena, rue de l', Église, avenue Atherbéa