Comme le signale le registre des comptes de la fabrique du Mus, cette croix fut érigée dans le cimetière à l'occasion d'une mission en 1858. La pierre en fut payée 124,50 francs et "son scellement" 2,25 francs ; la croix en fonte fut acquise chez Darbo, à Saint-Sever, pour 10,25 francs, et fut peinte et dorée (il ne reste pas de trace de la dorure) par le peintre Peyruquéou - certainement Raymond Peyruquéou (1826-1893), peintre à Tartas - pour 16,35 francs. Le monument fut installé par les maçons Picuré - c'est à dire Jean-Baptiste Capdeviolle Picuré aîné - et Peyrous.
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Mugron
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Commune
Doazit
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Lieu-dit
Le Mus
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Emplacement dans l'édifice
cimetière, partie orientale, derrière le chevet de l'église
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Dénominationscroix de cimetière
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1858, daté par source
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Stade de création
- de peinture
- d'estampe
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Auteur(s)
- Auteur : fondeur
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Auteur :
Peyruquéou Raymondpeintre attribution par sourcePeyruquéou Raymond
Peintre décorateur né à Tartas le 8 février 1826, fils du charpentier Antoine Peyruquéou (Laurède 1781 - Tartas 1866) et de Jeanne Pejac (1792-1884), et cousin du menuisier ébéniste Pierre Félix Peyruquéou (1847-après 1910). Il s'installa à Saint-Sever comme peintre-vitrier et décorateur et y mourut en 1893. Son fils Raphaël lui succéda à la tête de l'atelier familial.
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Auteur :
Capdeviolle Jean-Baptiste , dit(e) Picuré ou Capdeviolle aînémaçon attribution par sourceCapdeviolle Jean-Baptiste
Issu d'une vieille famille de maçons à Aulès (Doazit) connue dès le deuxième quart du XVIIIe siècle ; documenté entre 1840 et 1857 ; marié à Doazit, le 2 mai 1837, à Françoise Lamourère, dont un fils, Louis Lucien (Doazit, 8 janvier 1642-?), maçon à son tour.
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Auteur :
Peyrousmaçon attribution par sourcePeyrous
Maçon à Doazit (Landes) au milieu du XIXe siècle.
Croix en fonte ajourée, fixée sur une colonne en calcaire à fût lisse (tore mouluré à la base et au sommet), posée sur un socle parallélépipédique en calcaire appareillé à base et corniche moulurées (respectivement en quart-de-rond et en cavet), reposant lui-même sur un degré à deux marches.
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Catégoriesmaçonnerie, taille de pierre, fonderie
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Structures
- plan, carré
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Matériaux
- calcaire, appareillé mouluré
- fonte de fer, peint
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Précision dimensions
Dimensions non prises.
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Iconographies
- La Croix
- ornementation, rosace, feuille de vigne
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Précision représentations
La croix est ornée d'une rosace à la croisée, de branches de vigne enroulées en rinceaux à l'intérieur des bras et de fleurons évoquant des fleurs de lys "au pied nourri" aux extrémités des bras.
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Précision état de conservation
Épaufrures aux angles de la corniche du socle ; desquamation de la pierre sur le fût de la colonne ; présence de lichens sur la colonne ; fonte de la croix rouillée.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Ensemble.
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Ensemble.
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Église paroissiale Saint-Martin du Mus
Lieu-dit : Le Mus
Fondeur (ou simple marchand ?) à saint-Sever dans la seconde moitié du XIXe siècle.