Comme le signale le registre paroissial de l'abbé Pierre Lartigau, cette croix de chaire "venu[e] de Toulouse, en terre cuite, [fut] donné[e] en 1874 par la famille Villenave de Pascoualic" (ou Pascoualies), qui la revendiqua lors de l'inventaire de février 1906 consécutif à la loi de Séparation (n° 56 : "un Christ en stuc, en face la chaire, de 1m50 haut sur croix de bois blanc en chêne de 2m50 de haut, revendiqué par la famille Villenave à Pascoualies"). La mère des donateurs, née Marie Labeyrie, était la sœur de Jean Labeyrie, ancien maire de la commune. Le registre paroissial précise que le Christ fut vendu par "M. Candelon de Tarbes" (le marchand Jean-Paul Candelon) pour la somme de 100 francs.
Le matériau et la provenance toulousaine pourraient désigner une production de la maison Virebent de Launaguet ou de la fabrique Giscard, mais les catalogues de ces deux maisons ne présentent pas de Christ identique à celui de Laluque.
Marchand d'ornement d'église à Tarbes dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il était âgé de 56 ans en novembre 1871 (témoin du décès de Jean Louis Ducomte à tarbes).