Dossier d’œuvre objet IM40008553 | Réalisé par
  • inventaire topographique, patrimoine mobilier des Landes
Cloche (n° 2) dite saint Jean-Baptiste ou Antoine Marguerite, Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste
Copyright
  • (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Geaune
  • Commune Samadet
  • Emplacement dans l'édifice clocher
  • Dénominations
    cloche
  • Numérotation artificielle
    2
  • Appellations
    dite saint Jean-Baptiste ou Antoine Marguerite

Cette cloche fut fondue en 1896 par le fondeur Jean-Bertrand Escoubet, dit Escoubet fils, actif à Ramouzens (Gers), qui remploya pour l'occasion le matériau de l'une des deux cloches exécutées en 1838 et baptisées le 9 septembre 1839 sous les noms d'Immaculée Conception de Marie et de Saint Jean-Baptiste et saint Michel. La plus grosse fut refondue, en 1959 seulement, par le fondeur tarbais Marcel Fourcade. La plus petite, dont il est ici question, eut en 1839 pour parrain Michel Xavier de Portets (1800-1868), qui offrit en "bouquet de parrainage" plusieurs objets de prix à la paroisse de Samadet. L'instrument, peut-être en raison d'un accident, dut être refondu dès 1896, moins d'un demi-siècle plus tard, et reçut la même dédicace au saint patron de la paroisse, Jean-Baptiste. Il fut inventorié en février 1906 sous le n° 87 ("Une cloche plus petite - 500").

Le parrain de 1896 fut le colonel de cavalerie Émile Darricau (1845-1930), fils de Salomon Martial Darricau et de Jeanne Zoé Dupouy, et neveu paternel de Jean-Victor Darricau (1798-1862), qui fut maire de Samadet de 1838 à 1862 et avait inauguré à ce titre les cloches de 1839. La marraine fut Marguerite Laborde du Blanc, épouse de Donat Gaye (de Saint-Lon-les-Mines) et aillée aux Dupin de Juncarot, la principale famille notable de Samadet.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1896, porte la date
  • Lieu d'exécution
    Commune : Ramouzens
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Escoubet Jean-Bertrand
      Escoubet Jean-Bertrand

      Bertrand-Osmin, dit Jean-Bertrand Escoubet ou Escoubet Fils, fondeur de cloches à Ramouzens (Gers), puis à Campagne (Landes). Né (sous le nom de Bertrand-Osmin) à Ramouzens le 24 août 1848 ; troisième fils et cinquième enfant de Jean-Baptiste Escoubet (1808-1888) - lui-même fils du fondeur Jean Escoubet (1762-1835) - et de Jeanne Marie Dupuy. Marié à Ramouzens, le 1er février 1872, à Marie Baron (Ramouzens, 2 décembre 1850 - ?), fille de Joseph Baron et de Rose Broqua, dont il eut trois filles nées à Ramouzens : Marie Marcelline (24 mars 1873) ; Justine Angèle (Ramouzens, 10 mai 1876), mariée à Cazaubon (Gers), le 5 octobre 1909, à Léon Éloi Boudre, agent général d'assurance à Périgueux ; et Julie Céline Adélaïde (21 octobre 1881). Bertrand Escoubet s'installa avant 1909 à Campagne (Landes), maison "Barbon" ; il y mourut probablement après 1922. Quelques années après 1887, "Escoubet de Campagne" refond une cloche pour l'église landaise de Doazit. Son nom figure comme "fondeur de cloches, carillonneur-accordeur" dans l'Annuaire de l'Union fraternelle du Commerce et de l'Industrie entre 1892 ("Bertrand-Osmin Escoubet, à Ramouzens, Gers") et 1913 ("Louis-Bertrand Escoubet, à Campagne, Landes"). En 1913, "Louis-Bertrand" Escoubet, "fondeur de cloches breveté S.G.D.G.", est qualifié d'"inventeur de l'Héméramètre universel", système d'horlogerie breveté en 1912 (n° 438158), destiné à "indiquer clairement chaque heure de la journée, que ce soit une heure du matin ou du soir" (source : La Fédération horlogère suisse, 27e année, n° 80, 9 octobre 1912, p. 525).

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      fondeur de cloches (incertitude), attribution par analyse stylistique

Cloche suspendue de volée ; tintement par actionnement électrique ; couronne d'anses usuelle ; gros mouton carré en bois (d'orme ?), en six éléments superposés, à quatre brides plates et deux brides rondes boulonnées ; battant à bout sphérique, en fer, non percé.

  • Catégories
    fonderie de cloches
  • Matériaux
    • bronze, fondu
    • bois, taillé
    • fer, forgé
  • Mesures
    • h : 95 (hauteur avec la couronne d'anses, à la tangente)
    • h : 78 (hauteur au cerveau, à la tangente)
    • d : 94
  • Iconographies
    • Calvaire
    • ornementation, frise, églantine, lierre, filet
  • Précision représentations

    Calvaire (Christ en croix entre la Vierge et saint Jean) : sur le vase ; frises d'églantines au cerveau et de lierre sous la dédicace ; filets au cerveau, à la faussure et à la pince. Cartouche quadrilobé perlé et armorié, posé sur une croix fleurdelisée : marque de fondeur (voir Inscriptions et marques).

  • Inscriptions & marques
    • dédicace, fondu
    • date, fondu
    • armoiries
  • Précision inscriptions

    Dédicace et date (en deux blocs de trois lignes sur le vase supérieur) : VIVE ANTOINE MARGUERITE DEDIEE A S. JEAN-BAPTISTE / PARRAIN MR EMILE DARRICAU [croix de la Légion d'honneur] COLONNEL [sic] DE CAVALLERIE [sic] / BREVETÉ COMT LE IR REGT DE DRAGONS CHER DE LA LN d HONR // MARRAINE MME DONAT GAYE NEE LABORDE DU BLANC / LEON XIII PAPE. VICTOR DELANNOY EVEQUE D'AIRE. / THEOPHILE PIET CURÉ L'AN DE GRACE 1896.

    Signature (dans un cartouche quadrilobé perlé, posé sur une croix fleurdelisée et timbré d'un écu aux armes de la ville d'Auch ["Parti de gueules à l'agneau pascal d'argent, la tête contournée, portant une bannerette d'azur chargée d'une croisette aussi d'argent, à la hampe du même posée en barre ; et d'argent au lion de gueules armé de sable"], avec couronne murale) : B. ESCOVBET / FONDEVR / A RAMOVSENS / (GERS).

    Armoiries (dans deux médaillons sur le vase) : 1) du pape Léon XIII Pecci ; 2) de Victor Jean-Baptiste Paulin Delannoy, évêque d'Aire et Dax.

  • État de conservation
    • changement de fonctionnement
  • Précision état de conservation

    Les quatre cloches de l'église ont été électrifiées en mai-juin 1956 par les établissements Bach ("sonneries électriques de cloches, breveté SGDG, 22 rue Pasteur à Metz) ; le matériel d'horlogerie électrique était fabriqué par les ateliers Brillié frères pour A. Bach.

    Salissures de fientes.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

  • Inventaire des biens dépendant de la paroisse de Samadet, 24 février 1906.

    Archives départementales des Landes : 70 V 346/10
    N° 87.
  • Dossier "Sonnerie électrique des cloches de l'église", 1956.

    Archives paroissiales, Samadet

Bibliographie

  • VIDON Jean-Claude. Samadet. A la recherche du passé. Orthez : ICN, 2007.

    P. 84-85.
Date d'enquête 2021 ; Date(s) de rédaction 2021
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Édifice
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste

Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste

Commune : Samadet
Adresse : rue de l' Église