Le château de la Ferrandière est cité vers 1250 parmi les biens donnés par Alphonse de Poitiers à l'abbaye de Saint-Savin.
Les biens, étangs, brandes, garennes, cens, dimes, etc., cités dans des actes de 1640-1757 de l'abbaye de Saint-Savin à propos de la seigneurie et des brandes de Rillé, concernent également le château de la Ferrandière.
La propriété, relevant de l'abbaye de Saint-Savin, est adjugée comme Biens nationaux en 1791 : la métairie et ses dépendances au lieu de la Ferrandière ainsi que trois étangs, le 21 mars, au Sr Duhautboutet, et la maison de la Ferrandière et ses dépendances, le 2 mai, à M. Butaud.
La Férandière (avec un seul r) est mentionnée sur la carte de Cassini, mais sans l'utilisation du symbole du fief. Sa présence est marquée entre des brandes au nord, des bois au sud et un vaste étang à l'est.
En 1976, l'abbé Reix donne la description suivante de l'état du château : " ce qui reste du château féodal de La Ferrandière est dans un état lamentable. La végétation viendra bientôt à bout des vieux murs qui subsistent.
Le propriétaire d'ailleurs a déjà bien aidé à la ruine complète des bâtiments, ayant fait enlever les pierres sculptées surmontant la porte sud de la chapelle, le mur s'est en partie écroulé faisant apparaître la grande brèche visible actuellement ".
Le propriétaire suivant a entrepris une "restauration/reconstruction" des bâtiments.
La ferme dépendant de la Ferrandière, figurée au nord-ouest du château et cadastrée C2 570 à 576 sur le plan cadastral de 1840, qui correspond à la métairie vendue comme bien nationaux en 1791, a aujourd'hui disparu. La maison appartenant à Paul de Marivault, cadastrée C2 572, est mentionnée comme démolie en 1856 sur les matrices cadastrales. En 1858, une nouvelle maison est construite par Jean Mazereau sur la parcelle C2 574. En 1887, une régularisation est indiquée pour la parcelle C 576 (démolition de la maison appartenant à M. de Cavaignac).
Chercheur, service Patrimoine et Inventaire