Les confréries de Pénitents se sont constituées à la fin du moyen-âge à l'époque des guerres civiles et des grandes misères, telle que la peste. Il semble qu'elles soient d'origine italienne : les premières processions de Pénitents ont eu lieu à Pérouse où l'on voyait, le soir, lors de processions aux flambeaux, des Pénitents se soumettre à des flagellations publiques.

En France, des règles moins sévères régissaient ces confréries qui avaient simplement pour but une vie de prière, de résignation et la recherche des bonnes œuvres. Primitivement, les Pénitents furent des religieux, des "Pénitents réguliers", formant une congrégation.

Plus tard, ces communautés eurent pour seuls membres des particuliers qui se réunissaient toujours dans un même esprit de charité chrétienne, mais sans l'exaltation des premiers temps. Leur costume était constitué d'un grand sac de toile percé, au fond et sur les côtés, pour laisser passer la tête et les bras. Un capuchon avec deux trous à la hauteur des yeux permettait de voir sans être reconnu.

Quand la cloche sonnait pour annoncer un sinistre, un accident ou un incendie, les confrères précédés de leur bannière et de leurs lanternes de processions, allaient porter secours aux malheureux.