Ensemble exécuté par l'orfèvre parisien Placide Poussielgue-Rusand (1824-1889), dont le poinçon fut insculpé en 1847 : il figure dans le catalogue de la maison (édité après 1880) sous le n° 9 dans sa version la plus simple, partie en argent et en alliage, sans décor ni émaux, au prix de six francs. Il s'agit du modèle le moins coûteux du catalogue.
- inventaire topographique, patrimoine mobilier des Landes
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- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Geaune
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Commune
Castelnau-Tursan
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Emplacement dans l'édifice
sacristie
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Dénominationscalice, patène
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Numérotation artificielle1
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle
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Lieu d'exécutionCommune : Paris
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Auteur(s)
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Auteur :
Poussielgue-Rusand PlacideorfèvrePoussielgue-Rusand PlacideCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Calice : pied circulaire, tige tubulaire, nœud torique et deux collerettes lisses, coupe nue à lèvre droite. Patène à ombilic saillant et décor gravé. Seule la coupe et la patène sont en argent, le pied et la tige du calice sont en alliage argenté ; seuls l'intérieur de la coupe, un bandeau sur son bord externe et la patène sont dorés.
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Catégoriesorfèvrerie
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Structures
- plan, circulaire
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Matériaux
- argent, repoussé, estampage, gravé, doré
- alliage spécial, gravé, argenté
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Mesures
- h : 21,8 (hauteur du calice)
- d : 12,1 (diamètre du pied du calice)
- d : 8,8 (diamètre de la coupe du calice)
- d : 13 (diamètre de la patène)
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Iconographies
- ornementation, croix
- IHS, croix, polylobe
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Précision représentations
Le calice ne porte pour tout décor qu'une croix grecque fleuronnée sur le pied. Trigramme IHS surmontant une petite croix pattée dans un cercle lui-même inscrit dans un hexalobe sur la patène.
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Inscriptions & marques
- poinçon de fabricant
- garantie gros ouvrages 1er titre Paris 1838-1973
- numéro de série
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Précision inscriptions
Poinçons sur la coupe du calice et sur la patène. Poinçon de fabricant : P P R, une croix et une ancre en sautoir, un cœur en chef (losange horizontal). Chiffres (numéros de série ?) poinçonnés sur la patène : 2 ; 0.
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Précision état de conservation
Bord de la patène enfoncé en un endroit.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Documents figurés
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POUSSIELGUE-RUSAND Placide. Catalogue de la maison Poussielgue-Rusand. Paris, après 1880.
P. 6, modèle n° 9.
Église paroissiale Sainte-Madeleine
Adresse : place de l', Église, route de l' Escoulis
Orfèvre et bronzier parisien, né à Paris le 9 septembre 1824 et mort dans la même ville le 29 décembre1889. Fils du libraire Jean-Baptiste Poussielgue (fondateur en 1833 de la "Librairie ecclésiastique et classique" au 9, rue Hautefeuille) et de Marguerite Rusand (fille de l’imprimeur lyonnais Mathieu-Placide Rusand). Devenu orfèvre en 1847, Placide Poussielgue-Rusand rachète en 1849 le fonds de la maison Choiselat-Gallien, puis celui de Louis Bachelet entre 1880 et 1890. Le succès de sa production, assuré par la vente sur catalogue, lui vaut des prix aux expositions universelle de 1851 à 1878 et la commande d'oeuvres prestigieuses comme le reliquaire de la Couronne d'épines (1862) ou le grand lutrin (1868) de la cathédrale de Paris. À sa mort, la fabrique, devenue quasi industrielle, est renommée Maison Poussielgue-Rusand Fils et passe à son fils Maurice (1861-1933), puis à son petit-fils Jean-Marie (1895-1967), qui ferme l'entreprise en 1963.