La plus grande partie du mobilier cultuel de la nouvelle église Saint-Jacques, dessiné, apparemment dès 1852, par l'architecte Hippolyte Durand, fut commandée au marbrier et sculpteur bordelais Bernard Jabouin aîné (1810-1889), qui livra quelques années plus tard un banc d'œuvre "en bois de chêne ciré avec dossier et devanture de 2,80 mètres de long" pour une somme de 600 francs. Il figure sous le n° 12 dans l'inventaire de février 1906 ("1 banc d'œuvre en bois de chêne, style gothique, à 5 places, fixé au sol en face de la chaire"). Réservé aux membres du conseil de fabrique, le siège était originellement installé dans la quatrième arcade sud du vaisseau central, face à la chaire à prêcher. Il a été déplacé dans le collatéral sud dans les années 1960 (une carte postale du milieu du XXe siècle le montre encore à son emplacement initial) ; sa clôture a alors été réutilisée pour la confection d'un autel "face au peuple", toujours en place.
- inventaire topographique, patrimoine mobilier des Landes
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- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Tartas est
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Commune
Tartas
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Adresse
place Saint-Martin
,
cours Saint-Jacques
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Emplacement dans l'édifice
collatéral sud
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Dénominationsbanc d'oeuvre
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1856, daté par source
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Lieu d'exécutionCommune : Bordeaux
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Auteur(s)
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Auteur :
Jabouin Bernard , dit(e) Jabouin aînésculpteur attribution par sourceJabouin BernardCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Durand Hippolytearchitecte, auteur du modèle attribution par sourceDurand Hippolyte
Né à Paris le 11 juillet 1801, mort à Paris le 8 ou 18 janvier 1882. Élève de Lebas et Vaudoyer à l'École des beaux-arts de Paris ; architecte du diocèse de Bayonne de 1848 à 1852, puis de ceux d'Auch et Tarbes. Parmi ses créations figurent le marché couvert de Saint-Germain-en-Laye (1832-1834), le château de Montecristo au Vésinet (édifié pour Alexandre Dumas en 1844-1847), la villa Eugénie à Biarritz (actuel hôtel du Palais, 1854-1855) et, dans le domaine religieux, la basilique de Lourdes (1862-1871) et plusieurs églises, dont Saint-Martin de Peyrehorade (1846-1857), Saint-Jacques de Tartas (1847-1856), Saint-André de Bayonne (1846-1869), Saint-Pierre de Soustons (1863-1867).
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Auteur :
Meuble de style néogothique en chêne teinté et ciré ; degré parqueté ; siège fixe à sept places constitué d'un banc continu en deux planches, avec rive adoucie en quart-de-rond et angles antérieurs arrondis, soutenu par six consoles découpées en talon et, sur les côtés, par deux jouées faisant corps avec le dossier ; travée centrale du dossier (place réservée au président de la fabrique) marquée par un panneau surélevé, calé par des pinacles et des consoles. Le meuble comportait à l'origine une clôture à tablette (remployée en autel "face au peuple") et deux portillons sur les côtés (disparus).
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Catégoriesmenuiserie, sculpture
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Structures
- accotoir, 2
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Matériaux
- chêne, mouluré, décor en bas relief, décor rapporté, décor dans la masse, gravé, teint, ciré
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Mesures
- h : 266 (hauteur totale)
- la : 352 (largeur totale)
- pr : 46 (profondeur actuelle (sans la clôture))
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Précision dimensions
Degré : h = 16 ; assise : h = 45 ; dossier (sans le panneau central) : h = 98 ; panneau central du dossier : h = 205.
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Iconographies
- ornementation, ornement à forme architecturale, fenestrage, quadrilobe, trilobe, rose, pinacle, quadrillage, volute, ornement à forme végétale, fleuron
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Précision représentations
Le dossier et la clôture (aujourd'hui transformée en autel) sont ornés d'un décor architecturé néogothique : fenestrage à intrados trilobé et trèfles dans les écoinçons, bandeau sommital à frise de quadrilobes, frise faîtière découpée à fleurons, pinacles à bâtière et fleuron sommital. Le panneau central surélevé du dossier comporte un décor spécifique : baie aveugle en arc brisé, avec réseau à rose hexalobée et quadrillage losangique gravé ; les pinacles qui flanquent ce panneau sont épaulés par deux consoles en volute, avec rosace en hélice dans l'œil de la volute.
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État de conservation
- oeuvre mutilée
- manque
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Précision état de conservation
La clôture qui entourait le banc a été déposée et réutilisée pour fabriquer un autel "face au peuple". Les deux portillons qui fermaient les côtés de la clôture ont disparu. Deux fentes du bois aux extrémités gauche et droite du dossier.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
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Protectionsclassé au titre objet, 2004/05/28
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Précisions sur la protection
Arrêté de classement : chaire à prêcher, deux confessionnaux, un banc d'œuvre, deux sièges de célébrant, un lutrin.
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Référence MH
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Documents d'archives
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Église (1839-1926).
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Inventaire des biens dépendant de la fabrique (6 février 1906).
n° 12
Bibliographie
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BECCIA Isabelle. Bernard Jabouin (1810-1889) sculpteur-ornemaniste bordelais. Thèse de 3e cycle, Université Bordeaux Montaigne, 2010.
Périodiques
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BECCIA Isabelle. "Bernard Jabouin (1810-1889), un sculpteur ornemaniste bordelais et ses concurrents". Revue historique de Bordeaux, 2004, p. 85-119.
Église paroissiale Saint-Jacques
Adresse : place, Saint-Martin, cours Saint-Jacques
Marbrier-sculpteur à Bordeaux, dit Jabouin aîné.