Ces verrières anépigraphes, de même type mais de compositions différentes, ne sont pas mentionnées dans les archives de la paroisse. Elles pourraient être attribuées, sous réserves, à Gustave-Pierre Dagrand, auteur des verrières du collatéral sud (1872) : la bordure de la verrière 7 présente une frise de palmettes sommées de gros points ronds que l'on retrouve identique sur un oculus de Dagrand, daté 1870, à l'église d'Ozourt.
- inventaire topographique, patrimoine mobilier des Landes
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Maisonnave Jean-PhilippeMaisonnave Jean-PhilippeCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Saint-Sever
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Commune
Montsoué
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Lieu-dit
Boulin
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Emplacement dans l'édifice
collatéral nord (baies 5 et 7)
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Dénominationsverrière
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Titres
- Cœurs sacrés de Jésus et Marie
- Agneau mystique
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle , (incertitude)
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Lieu d'exécutionCommune : Bayonne
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Auteur(s)
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Auteur :
Dagrant ou Dagrand Gustave-Pierrepeintre-verrier (incertitude), attribution par analyse stylistiqueDagrant ou Dagrand Gustave-PierreCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Baies libres en plein cintre. Verre teinté dans la masse pour la bordures, verre peint pour les médaillons symboliques, verre imprimé pour la grisaille avec cages à mouches.
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Catégoriesvitrail
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Structures
- baie libre, en plein cintre
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Matériaux
- verre transparent, peint, polychrome, grisaille sur verre
- plomb, réseau
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Mesures
- h : 160
- la : 70
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Précision dimensions
Dimensions approximatives.
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Iconographies
- Coeur Sacré de Jésus, Coeur Sacré de Marie
- Agneau mystique
- ornementation, ornement à forme géométrique, losange, quadrilobe, ornement à forme végétale
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Précision représentations
Baie 5 : champ de la verrière quadrillé par des losanges à bordure bleue garnis de motifs végétaux en grisaille, sur lesquels se détache, à la moitié supérieure, un médaillon circulaire à triple bordure (filet de perles, frise de feuilles vertes, filet rouge) orné des cœurs sacrés de Jésus et Marie jumelés dans une gloire dorée ; bordure bleue à carrés fleuronnés jaune-or, entre deux filets rouges.
Baie 7 : champ de la verrière occupé par deux quadrilobes et un demi-quadrilobe à bord bleu, garnis de feuilles romanes et de grappes en grisaille et reliés par des losanges rouges et des fermaillets à rosace rouges, verts et violets ; entre les deux quadrilobes, un médaillon circulaire à l'effigie de l'Agneau mystique (couché sur la croix et le livre aux sept sceaux) dans une gloire dorée ; bordure intérieure en grisaille à frise de palmettes et points ; bordure extérieure rouge à carrés fleuronnés blancs, entre deux filets de perles.
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État de conservation
- grillage de protection
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Précision état de conservation
Il manque un petit panneau en forme d'éventail au bas de la verrière 7 ; la bordure à palmettes de la même verrière est en grande partie effacée.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
- (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Église paroissiale Saint-Laurent de Boulin
Lieu-dit : Boulin
Peintre-verrier né à Bordeaux (51, chemin du Sablonnat) le 15 septembre 1839 et mort dans la même ville le 21 septembre 1915 ; fils de Jean Dagrant, plâtrier, et de Jeanne Sallette ; marié à Bordeaux, le 3 octobre 1863, à Jeanne-Eugénie Chartier, sœur de Jean-Georges Chartier, peintre-verrier. Il en eut sept enfants, dont trois peintres-verriers qui lui succédèrent, Maurice (1870-1951), Charles (1876-1938) et Victor (1879-1925), et une fille qui épousa Albert Borel, son principal collaborateur. Né Pierre-Gustave Dagrant, le verrier changea son nom en Gustave-Pierre Dagrand entre 1864 et 1889, avant de reprendre, par jugement du tribunal de première instance de Bordeaux du 19 juillet 1889, son nom d'origine avec la graphie Dagrant. D'abord actif à Bayonne (où ses parents possédaient une propriété), il y fonde un premier atelier en 1864, puis crée en 1873-1874 un second atelier à Bordeaux (7, cours Saint-Jean, actuel cours de la Marne), ville où il s'installe définitivement par la suite.